Dans son atelier à Saulges, Maxime Landini, gérant de Garden Events crée des murs végétaux pour les entreprises de Paris et du Grand Ouest.
En poussant la porte du magasin, 1, place Jacques-Faviot face à l’église de Saulges, vous entrez dans une forêt luxuriante aux parfums de ficus, monstera, philodendron... au milieu de laquelle une table de jardin dressée avec des couverts vous attend entre un piano et une station aquaponique. Ce concept store abrite l’atelier d’une jeune société spécialisée dans la création de murs végétaux Garden Events.
Une jeunesse pousse éclose dans le Sentier à Paris
Garden Events a vu le jour en 2016, dans le quartier du Sentier à Paris où un showroom a été créé en partenariat avec un concept store (La Garconnière) par Roberto et Maxime Landini. Maxime, 25 ans, en est aujourd’hui le gérant, après une formation à l’école d’arts et techniques du paysage du Breuil à Paris.
Sa première commande à 18 ans
Il se souvient de sa première commande. « C’était pour la marque Dim. J’avais 18 ans et j’étais étudiant. J’habitais avec mon père à Brûlon. Six mois avant, on avait travaillé pour L’Oréal. Le groupe Dim voulait re-végétaliser une vingtaine de ses boutiques sur toute la France. Évidemment la commande était quasiment livrable pour le jour même. On a transformé la propriété en atelier. les plantes remplissaient le rez-de-chaussée et dehors cinq personnes ont monté les structures. On avait reçu le mail de la commande le jeudi et le camion de livraison est parti le dimanche. »
Le jeune homme partage sa semaine entre le siège parisien de l’entreprise rue de Penthièvre et la petite cité de caractère où se trouve l’atelier dans un immeuble de 300m2 sur trois niveaux acheté voici deux ans par son père.
Dans la cour de l’immeuble transformée en future terrasse d’une crêperie pour la saison estivale (ouverture espérée au mois de mai), le jeune homme assemble les panneaux composite-alu habillés de feutrine sur lesquels sont installées les boutures de plantes.
Une équipe de cinq salariés en télétravail
« Les murs sont préposés en deux versions avec ou sans fixation. Placés sur un système de roulettes, nos panneaux sont autoportants et l’épaisseur du cadre permet de corriger le dépassement par rapport au mur. »
Maxime travaille avec une petite équipe de cinq personnes en visio ou par téléphone. « Coriandre, l’écologue, est installée à Lille et Camille, la dessinatrice, à Hossegor ».
Développement de l'activité avec le Village by CA Laval
Depuis le mois de janvier, l’entreprise a rejoint le Village by CA Laval, accélérateur de start-ups, pour développer son process et notamment le réglage à distance de la température, de la fréquence d’arrosage et d’apports nutritionnels aux plantes.
C’est également là qu’il développe une station aquaponique mobile dont le prototype avait été réalisé pour l’incubateur Station F de Xavier Niel. Salades, choix, menthe, persil poussent grâce aux déjections des poissons. « Nous le proposons à la location avec un entretien assuré tous les quinze jours par nos soins. »
En attendant, l’atelier prépare des murs végétaux pour le services financiers de la mairie de Levallois-Perret et se prépare à ouvrir sa crêperie restaurant.
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