C’est au château des Arcis, à Meslay-du-Maine, et au château de Bourgon, à Montourtier, que Thomas Bouin a signé ses premières réalisations en tant qu’auto-entrepreneur.
Le jardinier paysagiste de 26 ans a créé son entreprise Histoire de Taille en mars 2021, avec un objectif : concilier son métier avec sa passion pour le patrimoine.
« Je propose des prestations comme la taille de fruitiers, d’arbustes et de haies, mais également la création de massifs et l’entretien des parcs et jardins », présente le professionnel, qui s’adresse plus particulièrement aux propriétaires de châteaux et manoirs dans la moitié nord de la Mayenne.
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Coller à l’époque et l’histoire d’un lieu
« Je veux mettre le végétal au service du patrimoine », explique le professionnel, qui fait des recherches pour que l’aménagement paysager colle à l’époque et l’histoire d’un lieu.
« Je prends bien sûr en compte les goûts des clients ou des paramètres comme l’exposition ou l’ensoleillement », ajoute Thomas Bouin, qui travaille avec un menuisier et un maçon pour les grands aménagements.
Dans une optique écologique
Ses réalisations sont toujours exécutées dans une optique écologique. "Je mets en place tout ce qui favorise la biodiversité. Il faut par exemple respecter la saisonnalité de la taille. Je préfère aussi faire du paillage plutôt que bâcher les massifs. Et je n’utilise pas d’engrais, ni de pesticide."
Une expérience à Terra Botanica
Une philosophie que le jeune homme a acquise au cours de ses années d’expérience. « J’ai découvert le métier de jardinier lors de stages quand j’avais 13 ans, se souvient-il. J’ai obtenu un bac pro aménagement paysager à la Maison familiale rurale de Pré-en-Pail. »
Dès ses 18 ans, il devient ouvrier. « J’ai travaillé dans six entreprises différentes. Je voulais engranger un maximum d’expérience. » La dernière en date, le parc Terra Botanica, dans le Maine-et-Loire.
Des visites des parcs et jardins qu'il aménage
Une expérience qui lui a donné le goût des échanges avec le public.
Ses connaissances sur le monde végétal, Thomas aimerait aussi les transmettre à de futurs jardiniers. « Pourquoi ne pas former des stagiaires ou apprentis à mon tour ? »
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