Elle espère faire des émules, le matériel nécessaire est fourni. (©CDLM)[/caption]
Membre du groupe Knitted Knockers, la Bonchampoise Armelle Rocton tricote des prothèses mammaires en coton et invite d'autres tricoteuses à la rejoindre.
« Les prothèses mammaires en silicone sont coûteuses et pas toujours si confortables. » Exigeant par ailleurs un soutien-gorge onéreux, elles ne sont en effet pas toujours la solution idéale. Partant des remarques de patientes de son service de cancérologie et de proches touchées, la Bonchampoise Armelle Rocton cherche une solution pour les femmes ayant subi une mastectomie.
Deux groupes en Pays de la Loire
« La responsable du groupe Knitted Knockers de La Baule m'en a parlé », raconte-t-elle. Ce nom, que l'on peut traduire par nichons tricotés, est celui de la fondation américaine qui a lancé le mouvement, aujourd'hui répandu dans plusieurs pays et qui fait son chemin en France. Dans l'Ouest plus précisément. « Il y a deux groupes en Bretagne et nous sommes le 2e en Pays de la Loire. » Le groupe d'Armelle se compose pour l'instant de cinq tricoteuses.
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Donner un peu de son temps
Chacun peut aller à son rythme : « Je réalise deux prothèses par semaine en faisant ça chaque soir devant la télé mais on n'est pas obligé d'y consacrer autant de temps », rassure-t-elle.
Soutenue par l'association PAReNTHèSe 53, Armelle dispose de tout le matériel nécessaire à la fabrication : un rembourrage en polyester, recouvert de tricot en coton « ou en polyester pour l'utiliser pour la natation ».
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Le matériel est fourni
Les bénévoles attendus n'ont donc que leur temps à fournir et « les crocheteuses sont également les bienvenues ». Armelle fournit un guide d'explications et envisage « des ateliers, lorsque le contexte sera plus favorable, afin de se rencontrer et d'échanger sur nos difficultés éventuelles ».
Les dons sont possibles
Et si on ne sait ni tricoter ni crocheter, il est possible de faire des dons à PAReNTHèSe pour l'achat de fournitures. Enfin, Armelle espère aussi, de fil en aiguille, agrandir le réseau, « notamment vers la Sarthe, où j'ai quelques contacts dans le milieu médical »
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