Le décès de Michel Fourniret a provoqué la réouverture de plusieurs dossiers classés sans suite. Le Parisien a révélé que des prélèvements effectués sur des objets ayant appartenu à “l’Ogre des Ardennes”, sur des matelas et dans sa fourgonnette, vont être comparés avec les traces génétiques de 21 personnes dont la disparition n’a jamais été résolue. Parmi ces affaires classées figure l’étrange disparition depuis le 2 mai 1996 à Laval (Mayenne) de Sophie Cheene, alors âgée de 20 ans.
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Quelques jours avant son 21e anniversaire
La Lavalloise était décrite sur les avis de recherche comme mesurant 1 mètre 45, les yeux bleus et les cheveux châtain clair. "La dernière fois qu’elle a été vue, elle était vêtue d’une veste de tergal bleu marine, d’un jeans bleu clair et de chaussures montantes noires à lacets", précise un avis de recherche.
Il y a 25 ans, quelques jours avant son 21e anniversaire, la jeune femme aurait quitté son appartement après une dispute avec son ami, lequel aurait annoncé son inquiétante disparition quatre jours plus tard.
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"Les chances de rapprocher les deux affaires sont minimes"
L’Office central pour la répression des violences aux personnes a rouvert une liste de jeunes femmes ou de fillettes mystérieusement disparues ou assassinées entre 1987 et 2003, comme de potentielles victimes de Michel Fourniret. La disparition de Sophie Cheene est citée parmi ces affaires non élucidées.
Si le Parquet de Laval est saisi de l’affaire, une source proche de l’enquête affirme que "les chances de rapprocher les deux affaires sont très minimes et qu’il serait particulièrement déplacé de laisser croire aux proches de la jeune femme qu’il est envisageable d’élucider sa disparition 25 ans après". La tâche des enquêteurs va être de rechercher des traces ADN de la Lavalloise pour que la police scientifique puisse les comparer avec celles collectées dans le cadre de l’affaire Fourniret.
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