Aucun service d’urgence ne fermera cet été en Mayenne. Mais face au manque de médecins, les trois hôpitaux de Laval, Mayenne et Château-Gontier n’ont pas d’autre choix que de trouver une organisation différente.
Pour fonctionner normalement, le Samu, les trois Smur et les trois services d’urgence nécessitent une cinquantaine de personnes. Cet été, il manque environ 40 % des effectifs.
La réforme des études médicales des urgentistes et les difficultés rencontrées par les départements voisins amplifient aussi le problème en Mayenne.
Le Samu et les trois Smur fonctionneront normalement
Pour éviter au maximum la perte de chance pour les Mayennais, les moyens sont recentrés sur l’urgence vitale. Ainsi, le Samu (appel au 15 et au 116 117) ainsi que les trois Smur qui interviennent en dehors de l’hôpital lorsque le pronostic vital est engagé sont maintenus normalement.
Une prise en charge différente selon les établissements
Pour les urgences gérées à l’hôpital, les prises en charge diffèrent selon les établissements. À Mayenne (du 5 juillet au 29 août) et Château-Gontier (du 9 juillet au 31 août), les urgences fonctionneront normalement en journée, mais la nuit (de 18h30 à 8h30), l’accueil sera régulé par le Samu.
Ne pas se présenter directement aux urgences la nuit
Tout ce qui ne relève pas des urgences sévères sera donc réorienté soit vers la permanence des soins de médecine générale, soit vers le service d’urgence de journée.
Aussi, il est fortement recommandé d’appeler le 116 117 ou le 15 (en cas d’urgence vitale) et de ne pas se présenter aux urgences la nuit.
A l'hôpital de Laval
Pour l’hôpital de Laval, à partir du lundi 28 juin et jusqu’au 5 septembre, les urgences en journée relevant de la petite traumatologie seront soit réorientées vers la polyclinique du Maine dans le cadre de l’accueil de soins non programmés ou prises en charge par des médecins du sport ou du service d’orthopédie-traumatologie.
Le soir, du 26 juillet au 5 septembre, même chose qu’à Mayenne ou Château-Gontier, c’est le Samu qui régulera.
Pas de changement pour la pédiatrie et les femmes enceintes
Les urgences pédiatriques et obstétricales ne sont pas impactées.
Une organisation « dégradée »
https://twitter.com/maximelebigot/status/1403399535544655875
Cela ne satisfait évidemment pas l’association de citoyens contre les déserts médicaux qui définit l’organisation comme une organisation « dégradée et non adaptée » au regard notamment de l’absence de médecins traitants pour environ 10 % de la population.
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