Faire ses courses au village à vélo Solex® ou bien se balader sur les routes de la campagne au guidon de leur antique deux-roues, Christophe et Ludovic, habitants d'Oisseau (Mayenne), adorent. Les adeptes du déplacement vintage au volant de cet engin pétaradant ne perdent pas une occasion d'enfourcher leur monture… et d'attirer la curiosité.
Un véhicule facile à réparer
Christophe est intéressé par le côté vintage du deux-roues. Il aime "se rattacher à l'ancien", à ce qui lui rappelle "de bons souvenirs". Il possède un Solex® depuis trois ans. "On me l'a donné en pièces détachées. Il devait aller à la ferraille."
Passionné, il se lance dans la reconstruction de l'engin et lui rend des couleurs. "J'ai passé des heures à le restaurer." Depuis, il a "emprunté des petites routes et découvert des endroits pas loin d'ici. Même au temps du confinement, je pouvais m'évader à 10 kilomètres à la ronde".
Le Solex® de Ludovic date quant à lui de 1966. "Quand ça tombe en panne, il n'y a rien de vraiment grave. Une clef de 9, une clef de 10 et ça repart. Ou on achète une pièce. On en trouve facilement." Des sites Internet permettent de commander des pièces détachées, mais certaines doivent être fabriquées à nouveau.
Malgré tout, Ludovic est heureux d'avoir son vélo thermique. "Ça me faisait envie depuis longtemps", reconnaît-il. "Quand je roule, je suis déconnecté, je ne regarde plus l'heure alors qu'aujourd'hui il faut tout faire rapidement."
"Les rétros étaient en option..."
Leurs Solex® sont équipés de sacoches, à défaut d'autres éléments essentiels. "Les rétros étaient en option. Et le compteur de vitesse ne sert pas à grand-chose..." Au moins, rouler en Solex® n'est pas onéreux : ces engins consomment très peu de gasoil et ont une autonomie de 80 kilomètres.
Les deux compères envisagent d'ailleurs une virée à Julouville (Manche). "Avec 1,5 litre de mélange dans le réservoir, c'est un plaisir peu coûteux." Il faudra cependant être patient sur la route. "Avec le vent dans le dos, mon casque bol rétro des années 1950 sur la tête, je vais à 35-40 km/h", s'amuse Ludovic.
Concurrencés par la mobylette, les derniers Solex® thermiques ont disparu de la circulation, remplacés par des vélos électriques. Pour autant, la passion pour ce deux-roues d'antan ne faiblit pas. Dans la commune d'Oisseau, il y en a encore une dizaine. Christophe et Ludovic feraient-ils des envieux ? "Mes enfants le prennent souvent", admet Ludovic.
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