Depuis le 7 juillet et jusqu’au 31 août, des poèmes s’affichent sur les quais et dans les rames des métros et RER d’Île-de-France dans le cadre du Grand Prix Poésie organisé par la RATP. Parmi les dix œuvres sélectionnées (sur près de 10 000), celle de la Mayennaise Odile Nedjaaï.
C’est avec son haïku que cette habitante de la Chapelle-au-Riboul a fait la différence. "C’est un petit poème japonais composé de 3 lignes et qui ne doit pas être rimé", explique Odile Nedjaaï.
"Sur un banc désert
le vent feuillette les pages
d’un Livre oublié."
Passionnée par l'écriture depuis trente ans
La passion de l’écriture, Odile Nedjaaï l’a depuis trente ans. "C’est un passe-temps que j’affectionne particulièrement", confie celle qui a commencé par écrire des nouvelles. Elle s’est lancée dans les poèmes il y a cinq ou six ans et très récemment dans le haïku.
Pour le moment il n’est pas question d’éditer ses nombreux écrits. "Ça n’intéresse pas forcément le public, estime-t-elle. Et je suis aussi un peu paresseuse pour me lancer dans une telle aventure."
Lauréate de nombreux concours
Ce qui l’amuse, c’est de participer à des concours. Car elle n’en est pas à son coup d’essai. Elle cumule les récompenses depuis 1995 : 2e du concours de nouvelles de la ville de Mably pour Au bord du Fleuve, lauréate du prix de la nouvelle du Mans pour Tout le monde n’aime pas les pizzas, lauréate du grand prix de printemps pour sa nouvelle Sakura et du grand prix d’hiver avec son poème Septembre chez Short Édition, site de littérature courte dont elle est membre depuis de nombreuses années. Elle a aussi remporté le concours de la revue Maine Découvertes sur le thème des 24 heures du Mans. "J’attends actuellement la réponse du prix autour de George Sand avec une nouvelle que j’ai envoyée."
À 67 ans, Odile Nedjaaï est passionnée par tout ce qu’elle entreprend. "Je fais aussi de la photographie et de la peinture acrylique avec collage et de nombreuses expositions."
Originaire de Nantes, elle s’est installée à La Chapelle-au-Riboul il y a une quinzaine d’années avec son mari qui est sculpteur sur bois et sur pierre. Elle s’est tout de suite investie dans la vie communale en adhérent à différentes associations et est aujourd’hui adjointe au maire. "Ça me fait plaisir de savoir qu’il y aura un peu de mon petit village tout l’été à Paris", sourit-elle.
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