Tous les deux jours, et par tous les temps, Yannick Ngako, 23 ans, se consacre à sa passion : le street workout. Un sport de plein air qui se pratique sur des barres parallèles de traction, comme celles que l’on peut trouver au fitpark du Pavement ou à côté du Décathlon, à Laval (Mayenne).
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"Une histoire d’amour"
Le Lavallois pratique ce sport depuis quatre ans. Aujourd’hui, il a atteint un excellent niveau. Tout a débuté sur un coup de tête, en août 2017.
"Sur les réseaux sociaux, Fissenou, un copain, a envoyé une vidéo d’un mouvement qu’il effectuait sur des barres parallèles, raconte celui qui entamera une licence communication à l’IUT de Laval en septembre. Je me suis demandé comment c’était possible à réaliser ! Il s’agissait d’un muscle up, autrement dit une traction relevée en passant le buste au-dessus de la barre jusqu’à avoir les bras tendus. C’est la base, un peu comme un passage obligé dans ce sport. Mon copain m’a dit de le rejoindre au fitpark du Pavement le jour même, et ça a été le début d’une histoire d’amour avec le street workout."
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Static, dynamic, freestyle…
Pendant la première année, il a fallu redoubler d’efforts et s’entraîner chaque jour. "On s’est motivé à deux, se rappelle Yannick. Le concept, c’est de se muscler uniquement avec le poids du corps."
Le street workout est composé de plusieurs branches. Tout d’abord, le set and reps, qui est "la répétition de mouvements, faire le plus de tractions possible par exemple". Puis le static, qui consiste à "maintenir une figure le plus longtemps possible". Vient ensuite le dynamic, "comme les bascules, le saut de barre en barre, le 360…". Et enfin, le freestyle, qui est un mélange de dynamic et de static.
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"Provoquer un déclic chez les plus jeunes"
Grâce à une pratique régulière, Yannick s’est assez consolidé musculairement pour se permettre de s’entraîner tous les deux ou trois jours. "C’est au-delà d’un sport. Avec le street workout, je souffle, j’évacue les tensions." Le sport se développe en France, des compétitions émergent, à Paris, Marseille, Nice. Quand certains voient en ce sport un moyen de se maintenir en forme, d’autres, comme le jeune Lavallois, veulent avant tout "dépasser [leurs] limites".
L’objectif de Yannick est avant tout de démocratiser la pratique. "Je souhaite en parler auprès des administrations, à commencer par la mairie. C’est aussi génial de réussir à provoquer un déclic chez les plus jeunes. Transmettre, susciter l’engouement, c’est ce qu’il y a de plus beau." Pour atteindre un maximum de personnes, Yannick partage ses exploits sur les réseaux sociaux.
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