Dans le final d'une course de mouvement, Stefan Bennett (Team Pro Immo Nicolas Roux) remporte l'édition 2021 du Circuit des 2 Provinces au Pertre (Ille-et-Villaine).
Il devance Mathis Le Berre (Côtes d'Armor-Marie Morin-U), qui a toujours senti les bons coups. Quelques secondes plus loin, Sandy Dujardin (Vendée U) complète le podium en réglant un petit groupe au sprint.
"Toutes les victoires sont belles"
"C'était ma troisième participation. J'avais fait dixième puis cinquième. J'avais vraiment envie d'en gagner une ce week-end (ndr : après Saint-Brieuc Agglo Tour). On avait une équipe forte et ça a bien fonctionné. Toutes les victoires sont belles. C'est difficile de gagner. Ce sont des moments que l'on n'oublie jamais", décrit celui qui signe sa cinquième victoire de l'année et qui aimerait avoir sa chance au niveau supérieur.
Il a joué de bluff dans les derniers kilomètres en arrêtant de prendre des relais, laissant le soin à Mathis Le Berre de faire le travail puis de lancer son sprint. "Je savais que j'avais deux coéquipiers derrière et qu'ils étaient les plus rapides. Je me savais très rapide sur une arrivée comme ça et Mathis ne me connaissait pas du tout sur une telle arrivée. J'ai décidé de dire qu'il était plus rapide et que s'il voulait gagner, qu'il y aille. J'étais assez confiant mais on ne sait jamais. Faut pouvoir perdre pour gagner."
À lire aussi
Des Lavallois présents mais frustrés
Laval Cyclisme a pesé sur la course. D'abord avec Célestin Guillon qui a passé près de 70 km en tête puis des attaques de Florian Rapiteau et des relances signées Maxime Pasturel ou Fabien Rondeau.
Présent dans le final, Florian Rapiteau, en grande forme, termine sixième tandis que Valentin Terrien prend la treizième place. "Le bilan est correct. On voulait un coureur dans la première échappée. Célestin Guillon a fait un très bon début de course. Les deux coureurs devant ont fait une très belle course. C'est dommage de courir un peu à contretemps. On n'est pas assez groupé sur des mouvements de course. Il faut essayer de rectifier le tir là-dessus. Ça nous coûte de l'énergie", décrit Vincent Jérôme, manager déguisé en directeur sportif pour la journée.
"On est à trois semaines de Fougères (ndr : dernière manche de coupe de France N1, le 7 septembre). Ça donne une idée du niveau de forme", conclut Célestin Guillon.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.