"Je suis HS." Comme un signe, son état physique a les mêmes initiales que son nom. Un nom aujourd’hui au sommet du palmarès du championnat du monde d’icosathlon, une discipline de 20 épreuves se déroulant sur deux jours. Hugo Sisternes, athlète de l’US Saint-Berthevin, s’est imposé à Épinal dimanche 22 août sur le double décathlon.
"Je suis plus content d’avoir terminé que d’avoir remporté le championnat du monde. La médaille est secondaire", décrit-il. Pourtant, il en a bavé. "Je me suis blessé, une grosse entorse, il y a un mois. Je ne m’étais pas entraîné depuis, juste de la piscine et de la musculation. Je ne connaissais pas mon niveau. Je n’arrivais pas confiant. J’ai dû prendre des anti-inflammatoires tout le long."
"J’ai pu profiter de ce que j’aime : faire de l’athlétisme"
Déjà en tête après les dix premières épreuves, il voit ses deux principaux rivaux abandonner. "Je voulais tout donner sur la première journée car la deuxième, avec du vent et de la pluie, allait être plus difficile. Leurs abandons m’ont laissé une grande marge. Je n’avais plus à être à fond. Je bats mon record personnel. Je n’ai pas eu l’émotion jusqu’au bout. J’ai pu profiter de ce que j’aime : faire de l’athlétisme."
Hugo Sisternes participait à son deuxième icosathlon après celui de Toul où il est devenu champion de France Espoirs en septembre 2020.
Quelques jours après l’épreuve, il a "des courbatures partout et du mal à marcher". "La dernière fois, j’ai mis une semaine à m’en remettre. Je pense que je vais mettre plus de temps. Je peux enfin souffler. La préparation a été dure avec des entraînements tous les jours."
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