Le chantier de la maison de la petite enfance déjà sous pression ? Au sens propre de l’expression, oui. Mercredi matin, la municipalité a procédé au premier des trois tests d’étanchéité, prévus avec une pièce cobaye : la future salle de repos des jeunes bambins.
Les murs drapés de noir à l’extérieur avec un para-pluie et recouverts d’un para-vapeur à l’intérieur, la pièce est habillée pour réussir l’examen. « L’objectif est qu’il y ait un minimum d’air parasite qui vienne dégrader l’isolant », souligne Jérôme Roussillon, un des deux conducteurs de travaux de l’entreprise dionysienne Deschamps, chargée d’assurer la perméabilité du bâtiment.
Devant la porte rouge étanche installée à l’entrée du local de 30 m2, avec une hauteur de plafond de 3 m, Hervé Babin observe la fumée qui gagne la pièce. « C’est le même type de fumigène que celui utilisé dans les boîtes de nuit », rapporte cet ingénieur de l’entreprise nantaise Adéothermie qui assure le test. A l’intérieur, la pièce est mise en surpression. « On introduit à l’intérieur de la pièce l’air sous pression qui va ensuite pousser la fumée à l’extérieur s’il y a des fuites », explique Hervé Babin.
Le verdict tombe. La pièce composée de pans de murs avec une ossature en bois d’un côté et de béton banché de l’autre est étanche. Avec seulement une perte de 0,15 m3 par heure par m2, la pièce se situe nettement en dessous de la valeur fatidique de 1 m3.
Malgré ce bon résultat, le technicien traque les petites fuites restantes. Perché sur son escabeau, il en localise deux dans les coins d’une fenêtre. Il faut vraiment avoir l’œil pour apercevoir les petits panaches de fumée. « Il doit manquer un scotch entre les lés (largeur d’une bande de papier). Du coup, l’air rentre dans l’isolation et par le cadre de menuiserie », constate Hervé Babin.
Jérôme Roussillon se montre également satisfait du résultat. « Qui dit étanchéité à l’air, dit également étanchéité acoustique et donc moins de bruit », ajoute le conducteur de travaux. Idéal pour des bambins qui pourront bientôt dormir sur leurs deux oreilles dans leur future salle de repos.
Pierre-Alexandre Gouyette
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