A Laval (Mayenne), Louise Rozel était connue sous le nom de Cheffe Loulou. Rachèle Lecourt, du côté de Bonchamp, avait lancé Rendez-Vous Gourmand. La première manie à merveille les produits salés, quand la deuxième aime faire parler son talent pour les plats sucrés. Les deux cuistots s’unissent et partageront la même cuisine à Belle Musette, à partir du 16 octobre, dans les Halles du Vieux-Saint-Louis.
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"Cuisine engagée"
L’histoire a débuté lorsque Rachèle est devenue la première cliente de Cheffe Loulou. "Et aussi la première fan !", tient-elle à préciser. Les deux ont fini par travailler sur les mêmes prestations. "Fin 2020, j’ai rencontré la mairie pour une installation dans ces halles. On s’est attaché à ce lieu, il y a de la vie et de la clientèle. Et puis dans quatre ans, les commerçants des Halles seront prioritaires pour intégrer la Halle Gourmande de la place du 11-Novembre", indique Louise Rozel.
Chez Belle Musette, les gourmands pourront acheter leurs repas à emporter. Quatre places assises seront aussi disponibles. "Il y aura des entrées, des plats et des desserts", précise Rachèle Lecourt. Le concept se veut zéro déchet pour le client.
Et c’est peu dire si le concept a été poussé jusqu’au bout.
Circuits ultra-courts
Les contenants pourront être prêtés. "Mais chaque client qui vient avec les siens sera récompensé de sa fidélité", indique Louise Rozel. Pour les pâtisseries, Belle Musette travaille avec l’entreprise bretonne Bento Gato, qui propose des boîtes à gâteaux 100 % réutilisables. "C’est à nous d’adapter nos pâtisseries à leur format." Le matériel qui servira en cuisine a déjà servi ailleurs : "L’entreprise Vesto nous a aidées à nous équiper."
Le pin utilisé pour aménager le restaurant arrive tout droit du Jura, et les fils des vêtements de travail des deux amies sortent de l’usine TDV à Laval. Viande et volaille proviendront directement des artisans des Halles. "Nous privilégions les circuits ultra courts, et le bio dès que possible : œufs, légumes, fruits, chocolat…" Enfin, les biodéchets seront traités par la suite.
"On veut mobiliser"
Toute cette démarche est "logique" aux yeux de Louise et de Rachèle. "C’est l’essence de la manière dont on cuisine." Elles recherchent une entreprise mayennaise prête à se proposer pour le nettoyage des consignes. "On veut mobiliser. Cela a un intérêt énorme en termes de coût et de charge de travail. Très bientôt, nous seront tous obligés de faire de la consigne."
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