Tous les mercredis, de 17h à 18h30, c’est cours de breakdance pour les jeunes à partir de 8 ans au centre social Le Trait d’Union à Evron. Et pas avec n’importe quel professeur !
Après deux ans d’absence, Sékou Diagouraga, qui cumule les titres de vice-champion de France en individuel et vice-champion du monde en équipe, revient à Évron pour partager son amour de la discipline. « La breakdance est née aux États-Unis. C’est une fusion du sport, de la danse et de la musicalité. Une prestation équivaut à un sprint sur 100 ou 200 mètres », présente Sékou Diagouraga, qui a commencé à l'âge de 14 ans.
« Après huit ans de basket, j’ai fait mes premiers pas de breakdance à la MJC (maison de jeunes et de la culture) du Ronceray au Mans », raconte le professeur de 28 ans qui donne des cours depuis dix ans, en parallèle des spectacles avec sa compagnie, Legiteam Obstruxion. « Je viens aussi de jouer comme figurant dans un film retraçant le parcours d‘un groupe de rap », explique-t-il.
Objectif : les JO 2024
Une équipe française de breakdance sera présente aux JO 2024. « Nous serons dans les présélections par battles au cours des deux années à venir. Un battle est un affrontement entre danseurs de breakdance départagés par un jury. Les meilleurs vont se détacher et former l’équipe de France », détaille le danseur.
Actuellement, une dizaine de jeunes suivent le cours de Sékou Diagouraga, qui se déplace du Mans pour une heure trente de cours au Trait d’Union.
Quand on lui demande s’il a débuté son premier cours par une démo, mercredi 29 septembre, le danseur répond en souriant : « Non, je ne danse pas devant les élèves, ça pourrait les faire fuir. »
"C’est un garçon très sollicité"
Parmi les apprentis danseurs, ce mercredi soir, Nathan, 10 ans, et Lucas, 7 ans. « Ils ont toujours voulu faire du sport et de la danse, alors on essaie, explique leur maman. Le prof est très pédagogue », constate-t-elle. Quant à la maman d’Aloïs, 8 ans, elle ne s’inquiète pas : « Il réclame depuis longtemps, ça va lui plaire. »
Un retour accueilli avec bonheur par Serge Churin, directeur de la structure. « Il avait donné des cours de 2016 à 2019. C’est un garçon très sollicité, il faut le réserver d’une année sur l’autre. »
Pour ceux qui voudrait se lancer, il reste des places. « Il n’y a pas d’âge pour commencer, assure le prof. Vous n’allez pas tourner sur un bras aujourd’hui, même les champions du monde ont commencé par les premiers pas », plaisante-t-il.
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