Quatre nouvelles têtes ont fait leur entrée au centre social Les Possibles, à Mayenne.
L'association, qui entend favoriser la mixité sociale et animer la vie sociale des habitants, a pu embaucher ces quatre salariés grâce à un plan de soutien aux associations de lutte contre la pauvreté. Une mesure prise par l'État dans le cadre de son plan France relance.
À la clé, 132 000 € de subventions, de septembre 2021 à décembre 2022. Ce financement permet à l'association de mettre en œuvre son "ambition de déploiement" sur l'ensemble de Mayenne communauté : "Environ 30 % de nos 1 100 adhérents résident hors de la ville de Mayenne", dénombre Christophe Doussin.
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Trois nouvelles animatrices sociales sont maintenant chargées d'apporter les services du centre au plus près de ces usagers.
Patricia Conan, arrivée début septembre, est en charge de l'Espace découverte et initiatives (EDI), un dispositif d'insertion sociale issu d'une convention avec le conseil départemental.
Lutte contre l'isolement et la fragilité sociale
Son rôle ? "Aider les personnes frappées par des accidents de parcours à se ressourcer, retrouver l'estime de soi et tisser des liens avec d'autres. Leur offrir une sorte de cocon", résume l'animatrice. En résumé, lutter contre l'isolement et la fragilité sociale, grâce à un panel d'activités de loisir et de culture.
Partenaire du festival des Contrées ordinaires, à La Chapelle-au-Riboul, l'EDI a déjà permis à ses participants de fabriquer les décorations du festival. "Cinq d'entre eux sont allés écouter un concert. Ils ont même osé aller voir les musiciens. C'est déjà un pari gagné", se félicite Patricia Conan.
Deux référentes pour le nord et le sud de Mayenne communauté
Ses deux collègues, Florie Frileux et Marine Gueguen, sont les nouvelles référentes du centre social, respectivement pour les communes du nord et du sud de Mayenne communauté. Un moyen de pallier le problème de mobilité rencontré par certains adhérents. "Le territoire est vaste", soulignent les animatrices.
Leur première tâche consiste à recenser les besoins, qu'il s'agisse de répondre à des questions sur la parentalité, d'accompagnement scolaire ou encore d'aide aux seniors. Un travail parfois plus difficile qu'en ville. "Ces personnes ont une culture de la ruralité, elles sont parfois taiseuses, pas habituées à être prises en compte."
Réduire la "fracture numérique"
La dernière recrue du centre, Valentin Robin, est conseiller numérique. "Il va aider les usagers à prendre en main l'outil internet, le b.a.-ba de l'informatique."
"Pendant le premier confinement, au printemps 2020, nous nous sommes rendu compte de la fracture numérique chez nos adhérents. 60 % d'entre eux n'étaient pas connectés", relate Christophe Doussin.
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