Dimanche 14 novembre 2021, plusieurs participants à une soirée en boîte de nuit, en Mayenne, ont été vus par le personnel du centre hospitalier de Laval. Ils disent avoir été piqués par des seringues. La gendarmerie confirme qu'une enquête a été ouverte par le parquet.
"Tout se passait bien, jusqu'à ce que j'aperçoive une fille s'écrouler." Tom, 19 ans, était présent dans la boîte de nuit cette nuit du samedi 13 au dimanche 14 novembre 2021. "De plus en plus de personnes tombaient, les gens ont commencé à paniquer."
"Je me suis sentie fatiguée"
Lucille, 20 ans, est arrivée vers 23h30 à la boîte de nuit. "Je me suis souvent retrouvée seule à l'intérieur, il y avait beaucoup de monde, on se perdait souvent avec mes amis." Durant la soirée, l'un d'eux la prévient que "de la drogue tourne" et lui demande de faire attention. "Mais 30 minutes plus tard, je me suis sentie fatiguée, j'ai fait un malaise, je commençais à m'endormir", se rappelle-t-elle.
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Du GHB ?
La jeune fille a été prise en charge par les pompiers. "Nous étions trois filles dans l'ambulance. Toutes avec les mêmes symptômes : un gros mal de crâne, et l'incapacité de marcher." Une prise de sang et un test urinaire ont été effectués au centre hospitalier de Laval. Lundi, elle confirmait avoir "une trace de piqûre sur le bout du doigt".
Tom, lui, fait le lien avec l'actualité nationale et la prolifération du GHB, drogue dite "du violeur", au sein des établissements de la vie nocturne : "J'étudie à Angers (Maine-et-Loire) et il y a déjà eu des cas dans les boites de nuit", indique le jeune homme. Les tests permettront de déceler l'éventuelle présence de GHB.
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La direction de la boîte de nuit s'exprime
Dans une publication Facebook, la direction de la boîte de nuit La Chamade, à Entrammes, indique que "beaucoup de fausses rumeurs et de faux témoignages tournent sur les réseaux sociaux concernant cette fameuse soirée".
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Enfin, elle confirme travailler "avec la gendarmerie qui prend le sujet très au sérieux, pour trouver des solutions et mettre en place certaines choses afin d’essayer de lutter contre cette violence".
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