Comment jugez-vous votre début de saison à titre personnel ?
Évidemment, je souhaiterais avoir plus de buts au compteur mais je suis content car je suis quelqu’un de très collectif. J’aurais aimé être un peu plus réaliste mais j’ai fait quelques passes décisives. On est dans le bon wagon collectivement, c’est le plus important.
Votre but face à Luçon peut vous faire du bien où reste-t-il anecdotique dans un match de Coupe contre une équipe hiérarchiquement de niveau inférieur ?
Il n’est pas anecdotique. Il nous a permis de nous qualifier. C’était très important à ce moment du match. Même contre une R2, ça reste une bonne sensation de marquer et ça fait du bien. J’espère qu’inconsciemment, ça m’apportera de la confiance dans le dernier geste face à Concarneau.
On vous a vu frustré après avoir manqué une occasion contre Saint-Brieuc, cela commence à vous peser de ne pas marquer en National 1 ?
Heureusement qu’on gagne, ça évite que je m’en veuille trop. Quand je rate des situations, j’y pense un peu plus, les gens te rabâchent toujours la même chose. Les joueurs aussi attendent que je marque, mais c’est normal quand tu fais partie des cadres et que tu joues beaucoup. Je pense que si j’enchaîne autant de matchs, c’est que je suis performant dans d’autres domaines et que j’apporte à l’équipe. J’ai toujours marqué des buts donc je ne suis pas trop inquiet même si c’est vrai que ça me manque un peu.
Quand on est en échec devant le but, quel est le remède pour un attaquant ?
Personnellement, j’essaie d’être performant pour l’équipe pour ne pas avoir de culpabilité vis-à-vis d’elle. J’essaie aussi de jouer plus simplement dans la zone de vérité. Quand je joue en une touche de balle, je sais que c’est là où je suis le plus performant. Je travaille là-dessus. Ce n’est pas grave, c’est une nouvelle équipe, il faut rester sur de bonnes prestations.
"Les fois où j’aurais frappé sans regarder, j’essaie de chercher Geoffray"
Le fait d’avoir un attaquant comme Geoffray Durbant qui enchaîne les buts change votre rôle sur le front de l’attaque ?
Il est on fire (sic), il faut en profiter. Les fois où j’aurais frappé sans regarder, j’essaie de chercher Geoffray parce que je sais que s’il est en bonne position, il y a de fortes chances qu’il marque. Je reste très altruiste et Geoffray le sait, alors il est toujours prêt. Je joue un peu plus bas car Jo est plus dans la surface. Je décroche plus mais je le fais pour l’équipe. Le coach veut qu’on soit deux points d’appuis, donc on s’y tient.
Vous avez été recruté pour marquer, Olivier Frapolli vous en demande-t-il plus du point de vue des statistiques ?
Le coach me donne beaucoup de confiance. Il a autant envie que moi que je marque, que ce soit pour l’équipe mais aussi pour mon bien personnel. On a déjà eu des discussions. J’ai un soutien énorme de l’entraîneur, de José (ndlr : Ferreira) etc. Je sens que le staff ne doute pas de moi. Ça me permet d’être performant et de ne pas douter. Même si je ne marque pas, je serai toujours heureux quand Geoffray ou un autre marquera, du moment qu’on gagne.
Trouvez-vous des similitudes entre cette équipe du Stade lavallois et celle de Bastia promu en Ligue 2 la saison dernière ?
C’est différent parce qu’à Bastia tu es directement catégorisé comme un favori. À Laval, ça fait plusieurs années que l’équipe peine dans ce championnat. On est un peu oublié et moins respecté par certains clubs mais c’est tant mieux. Je sens vraiment que le groupe est là pour la gagne. On connaît nos objectifs. Ça se joue tellement à des détails une montée. À Bastia, tout le monde pense qu’on a gagné facilement, mais on a cravaché. On a gagné plusieurs fois avec un seul but d’écart.
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