Depuis dix ans, Olivier et Stéphanie Guiard ont ajouté le maraîchage à leur activité d’horticulteurs. En 2018, afin de diversifier et d’augmenter leur clientèle, ils se sont tournés vers la culture raisonnée de légumes.
Au printemps dernier, ils ont mis en terre des plants de légumes oubliés. Ils ont commencé à les commercialiser.
Poires de terre, navets jaunes boule d’or, poires-melons...
« Je suis très curieux. J’aime innover », reconnaît Olivier Guiard.
Trois variétés de patates douces, des poires de terre - « un légume de terre au goût sucré » - des ocas du Pérou - « un tubercule qui ressemble à celui de la pomme de terre » - des poires-melon, du rutabaga, des navets jaunes boule d’or « sucrés et juteux », du chou kale - « antioxydant et très riche en fibres » - complètent leur production de légumes.
Elle comptait déjà des radis roses ou blancs, des choux de Bruxelles violets, du chou-fleur vert… « Nous essayons de proposer des légumes différents de ceux que l’on retrouve habituellement sur les étals. »
Plusieurs restaurateurs, qu’ils livrent régulièrement, apprécient leurs produits, de même que les artisans bouchers-charcutiers-traiteurs. « Ils aiment cuisiner le pot-au-feu ou la tête de veau avec des ocas du Pérou ou des navets jaunes. »
Plus de temps que pour les légumes traditionnels
Le collège et l’école d’Ambrières confectionnent leurs menus à base de légumes de ces producteurs locaux. « Nous avons de la demande, jusqu’à 35 kilomètres à la ronde. »
Les maraîchers ont toujours de bons conseils et de bonnes idées pour cuisiner et accompagner leurs légumes.
Ces productions de légumes anciens demandent beaucoup plus de travail.
Les maraîchers ont ainsi vu l’opportunité de se créer « un travail et un revenu plus régulier tout au long de l’année ». Ils travaillent en agriculture raisonnée.
Selon les travaux à effectuer, « le désherbage se fait à la main, les récoltes sont quasi quotidiennes ». Ils jonglent avec l’embauche de personnel saisonnier, en complément de leurs deux employés, dont un à temps partiel.
Des nouveautés l'an prochain
Fort heureusement, les cultures sont réparties sur des terrains de 2,5 hectares situés à proximité de leur magasin et de leurs serres.
Mais les maraîchers n’aiment pas la routine. Ils recherchent les nouveautés qu’ils proposeront l’an prochain et ont déjà quelques idées.
« C’est là que j’apprécie mon métier. » À la belle saison 2022, de l’huître végétale et du fromage végétal, des crosnes et de l’hélianthi devraient faire leur apparition sur leurs étals.
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