Située pour sa plus grande partie sur la commune d’Averton sur le territoire du Mont des Avaloirs, la forêt de Pail qui représente 8 % du département, appartient à la famille de Poix. Elle est gérée par les groupements forestiers de Pail et du Roupeyroux.
Au Xe siècle, il s’agissait d’une forêt pauvre, humide dans les fonds - Pail vient du latin Palu voulant dire marécageux - et sèche sur les buttes caillouteuses.
1 000 hectares
Du XIIe au XVIIe siècle, ce sont les maîtres de forges qui l’ont exploitée tirant le maximum de bois de chauffage pour leurs activités.
La famille Tyrel de Poix a hérité de cette exploitation forestière de 1 000 hectares de l’arrière grand-mère, Marie-Thérèse de Foucault. Les différentes générations qui se sont succédé ont eu à cœur de préserver cet héritage :
La forêt de Pail est constituée à 40 % de feuillus (chêne, hêtre, châtaignier) et 60 % de résineux (Douglas, épicés, pin sylvestre, pin Laricio).
Les différentes essences sont destinées à la menuiserie, à la charpente, à la papeterie, ainsi que pour le chauffage.
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4 tonnes de CO2 chaque seconde
Les bienfaits d’une forêt sur un territoire ne sont plus à démontrer.
En effet, celle-ci absorbe 4 tonnes de CO2 chaque seconde soit ¼ des émissions françaises de gaz à effet de serre, c’est un régulateur thermique.
Par ailleurs, les arbres retiennent l’eau et participent donc à la régénération des nappes phréatiques.
La France est le 4e pays le plus boisé de l’union européenne avec 34 % du territoire planté.
Et la tendance reste positive selon la filière forêt-bois.
La forêt française appartient à 75 % à des propriétaires privés.
La forêt a trois fonctions : économique, environnementale et sociale. Un plan de gestion par un expert forestier en réglemente l’utilisation.
Ce plan est validé par l’administration.
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Notre Dame de Paris
Parmi les sollicitations les plus prestigieuses auxquelles la famille Tyrel de Poix a répondu, il y a eu le don de deux chênes pour la reconstruction de la charpente de Notre Dame de Paris, mais, également la fourniture de Douglas pour la construction du pont du Mont St Michel.
Afin d’envisager l’avenir et faire face au réchauffement climatique, des études sur les essences de demain ont été entreprises.
La famille Tyrel de Poix vit au rythme de sa forêt :
« C’était la danseuse de mon père, il nous a laissé, lui et ma mère, un très bel héritage. Ce que l’on plante aujourd’hui, le choix des essences, ce sont nos descendants qui le verront. Nous plantons pour l’avenir », conclut Serge Tyrel de Poix.
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