"La période des fêtes a entraîné une forte demande de dépistages", concède l’Agence régionale de santé des Pays de la Loire. Avant le Nouvel An, mais encore plus après, les Mayennais ont souhaité se faire dépister. Pour cela, ils sont nombreux à s’être rendus dans un centre de médiation de lutte anti-Covid. Ils sont nombreux aussi à s’être fait éconduire, comme à Martigné-sur-Mayenne mardi 4 janvier 2022.
Dans la longue file d’attente, un habitant d’Ambrières-les-Vallées n’ayant pas pu se faire tester à deux reprises à Mayenne, la semaine dernière, ferme la marche. Il doit se faire tester pour se rendre à un rendez-vous médical. "Je serai le dernier à passer aujourd’hui." Il est à peine 14h30 et les tests doivent se poursuivre jusqu’à 16h. Devant lui, une soixantaine de personnes attendent patiemment leur tour dans le hall de la salle des loisirs.
À ses côtés, un couple est cas contact. Avant de se déplacer de Bonchamp, il a appelé trois pharmacies. Aucune ne pouvait le prendre avant vendredi. Il patiente depuis déjà une heure et demie.
Pas d'augmentation du dispositif
Même chose pour cette famille dont le papa n’a plus de goût ni d’odorat.
À 14h30, une maman arrive avec ses deux filles lycéennes, cas contact après une soirée de Saint-Sylvestre. Impossible pour elles de se faire tester aujourd’hui à Martigné. Elles repartent fortement contrariées.
L’ARS assure qu’il y a "déjà eu une augmentation considérable des moyens, mais qu’il n’y a pas de nouvelle augmentation du dispositif de médiateurs de lutte anti-Covid programmée. Les gens qui le peuvent doivent privilégier les autotests."
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.