Quel bilan faites-vous à mi-parcours ?
Au vu de la feuille vierge qu’on avait au mois de juin, c’est un bilan positif, inespéré. Le groupe s’est révélé. Je le trouve à l’écoute, vivant, impliqué et avec un esprit compétitif qui s’est aiguisé de match en match. Le niveau est homogène. Ça a été bonifié avec Sofiane Barroug, souvent à la création et à la finition, mais c’est bien équilibré. Le classement est flatteur et porteur d’espoir.
Cet esprit compétitif de l’équipe vous marque.
Ces garçons ont envie de réussir leur post-formation et font plus que figurer dans ce championnat. Ils ont envie de se distinguer positivement. On rencontre souvent des garçons qui sortent d’un parcours de formation et se réfugient derrière le contenu. Je les trouve plus compétiteurs, généreux dans l’effort. Il y a aussi de la camaraderie en même temps, ce qui est difficile en équipe réserve. Ce groupe ne se suffit pas de jouer en N3. Il est plus ambitieux que les autres années.
Y a-t-il une explication à cette motivation supplémentaire ?
Peut-être que la compétition leur a manqué énormément. Certains joueurs ont connu une, voire deux années saccagées. Il y a aussi la question de la dynamique. On a bien démarré puis on est longtemps resté invaincu.
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N’est-ce pas frustrant de voir que très peu de joueurs ont du temps de jeu à l’échelon supérieur malgré leurs bonnes performances ?
Ils sont sur des étapes qu’il faut franchir. Paul Terrien et Sofiane Barroug ont déjà le bonheur de s’entraîner avec l’équipe National régulièrement. L’équipe est compétitive. Elle a été revue, pensée, renforcée, pour pouvoir jouer le haut de tableau. On ne peut pas franchir ces étapes si rapidement, à moins d’être un surdoué. En N1, l’effectif est important avec des postes quasiment doublés. Il faut poursuivre ce qui a été entamé avec l’équipe réserve pour susciter de l’attente et de l’intérêt.
Sur quel axe l’équipe réserve doit-elle progresser en seconde partie de saison ?
L’aspect défensif. Quand on se fait presser, agresser, comme face à Changé ou Pouzauges, on a du mal à jouer direct vers l’avant. Parfois il faut le faire et voir plus tard quand on peut ressortir le ballon le plus proprement possible. Il ne faut pas se mettre en danger inutilement ou concéder un corner parce qu’on veut sortir à tout prix proprement. Je veux qu’il y ait de l’intelligence situationnelle. Les garçons doivent avoir un peu plus de personnalité à ce niveau-là, être moins scolaire.
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C’est pourtant ce qu’on inculque en centre de formation ?
Oui, mais aujourd’hui il faut avoir ce petit truc en plus du point de vue mental, se dire qu’il vaut mieux gagner que perdre car c’est ce qui amène la confiance. Il faut savoir faire les deux. Le championnat National 3 est intéressant pour s’évaluer, se confronter et aussi se révéler.
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