Et de deux. Après le bar-restaurant voisin d’Hervé Chesneau, c’est au tour de la supérette Viveco d’être à vendre, à Chantrigné.
Son propriétaire, Ali Hemmid, qui a repris le fonds de commerce en août 2019, souhaite tirer sa révérence pour raisons familiales.
Il a posté des annonces en novembre 2021. Depuis, quelques repreneurs potentiels se sont manifestés.
Deux commerces au cœur d’une commune de 600 habitants
Alimentaire, dépôt de pain, relais La Poste, gaz… C’est donc un autre commerce très important pour la commune de 600 habitants qui cherche un repreneur.
Mais contrairement au restaurateur voisin, qui prend sa retraite en mars après plusieurs années de recherches, toujours infructueuses, pas d’échéance pour Ali Hemmid. « Je reste jusqu’à ce que quelqu’un se présente. »
« C’est un peu moins inquiétant. Mais ça ne peut pas durer éternellement », déclare Françoise Duchemin, maire de Chantrigné.
Elle vante un « commerce viable, bien remis sur pied » par un gérant « très apprécié. Il dépanne, il se déplace… On va le regretter. »
À son arrivée, Ali Hemmid redynamise un commerce en perte de vitesse, ajoute de nouvelles références, un rayon bio, met en valeur les fruits et légumes, et décide d’ouvrir le dimanche après-midi. « On l’a regardé avec des gros yeux », se souvient Françoise Duchemin.
Mais le pari s’avère gagnant : « Certains dimanches, il y a même plus de monde que certains jours de semaine », souligne Ali Hemmid, qui assure que depuis son arrivée, « le chiffre d’affaires a augmenté ».
« Un besoin de commerce de proximité »
La supérette attire des clients de Chantrigné et des communes alentours. « Il y a un vrai besoin de commerce de proximité », analyse Françoise Duchemin. Selon le gérant, 60 % de la clientèle est composée de personnes âgées.
Il n’y a plus qu’à espérer « tomber sur une bonne personne, qui ait le sens du contact », confie Françoise Duchemin, qui met en avant « la qualité de vie » dans sa commune, « la vie associative, l’école et la garderie… »
Pour le restaurant, plusieurs personnes se sont manifestées, mais rien ne s’est concrétisé, alors que l’échéance approche. « La période n’est pas facile pour reprendre un commerce. On espère que le printemps donnera plus envie. »
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