Les températures hivernales de ce vendredi 14 janvier 2022 n’ont pas arrêté les courageux membres du groupe photo nature du Centre permanent d’initiatives pour l’environnement Mayenne-Bas Maine. À cinq, sur un groupe d’une quinzaine de personnes, ils se sont rendus sur les hauteurs du Mont du Saule à Hardanges, à la recherche d’affûts pour leurs prochaines séances photo.
David Quinton, directeur du CPIE, les accompagne et commence par énumérer les animaux qui avaient été listés lors d’une précédente rencontre. « Blaireaux, renards, sangliers, cerfs, lièvres, belettes, hermines et autres putois et martes » sont observables sur le site, à condition « de connaître leurs mœurs, de savoir identifier leur logis et de pouvoir les approcher sans les déranger ».
Pour mieux connaître leurs « cibles », les membres du groupe se sont réparti le travail et doivent chacun réaliser des fiches pratiques sur ces animaux.
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Identifier des sites d'observation
La mission de ce vendredi est donc simple : identifier des sites d’observation et les aménager pour revenir au gré des besoins et des envies, notamment au printemps.
Le petit groupe s’enfonce donc dans les sous-bois du Mont du Saule, avec l’accord du Syndicat intercommunal à vocation unique (Sivu) qui gère le site. David Quinton ne tarde pas à identifier quelques passages de blaireaux. Reste à trouver où ils mènent pour dénicher les blaireautières, leurs terriers, de véritables labyrinthes de galeries et de chambres où ils vivent. Le naturaliste a pris un peu d’avance et déjà identifié un site.
Denise ne tarde pas à dénicher « les toilettes » des blaireaux, prouvant ainsi que le site est bien occupé en ce moment. Mais le groupe n’aura pas la chance d’observer les animaux car ils ne sortent qu’à la nuit tombée.
Si l’animal ne voit pas très clair, il a un excellent odorat, donc il est fortement conseillé de se placer contre un arbre et de prêter attention au sens du vent. Aucun autre aménagement particulier ne sera nécessaire pour venir photographier en toute discrétion le mammifère.
Il n’en va pas de même auprès de la mare, non loin d’une éolienne. La faune vient régulièrement s’y abreuver à en croire le passage dessiné dans les hautes herbes. Mais si les photographes animaliers amateurs veulent les observer, ils vont devoir se camoufler de l’autre côté du rivage.
Après avoir choisi l’angle, vérifier que des branches ne gênaient pas la prise de vues, les bricoleurs se mettent au travail. Ils ont vite fait de créer un affût discret entre deux arbres. Pour cela, ils se munissent de troncs d’arbres, de branchages et de fougères. En quelques minutes, l’affût est fin prêt pour une séance photos. Les bricoleurs peuvent se mettre en route pour la grande prairie où la construction d’un deuxième affût naturel les attend.
Nul doute qu’après ces repérages, les membres du groupe photo nature du CPIE vont disposer au printemps de spots incontournables pour réaliser de magnifiques clichés de la faune sauvage.
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