Le convoi de la liberté a fait halte à Laval ce vendredi 11 février 2022 en ralentissant le trafic sur la rocade pendant plus d'une heure. Les quelque 300 véhicules venus de Bretagne ont été rejoints par les Nantais. Direction Paris.
Des voitures, des fourgons et des camping-cars ; des drapeaux tricolores, des drapeaux bretons et des gilets jaunes qui flottent au vent ; des coups de klaxon, de la musique et du soleil... Le convoi de la liberté a fait halte à Laval ce vendredi 11 février vers 10h à Laval.
Un des convois venus de Bretagne est parti de Châteaubourg, près de Rennes, une heure plus tôt. Près de 300 véhicules ont fait halte sur une voie de la rocade de Laval depuis le rond-point ''Décathlon'' jusqu'au-delà de la zone des Touches.
Un gilet jaune noué sur l'antenne
Sur le parking d'un restaurant le long de la quatre-voies, un vieux combi Merco gris délavé. Des slogans sur des cartons recouvrent les vitres latérales, un gilet jaune est noué sur l'antenne. Rico et Maryline, la trentaine chacun, sont venus d'Ernée pour rejoindre le cortège mais n'ont pas encore rencontré d'autres Mayennais. La glacière est remplie, les couchages sont prêts pour cette nuit.
Une grosse grippe pour museler le peuple
"Une politique artificielle pour préserver l'environnement, une grosse grippe qu'on extrapole pour museler le peuple, la malbouffe industrielle...", Rico et sa compagne ont moult raisons pour aller bloquer Paris et faire entendre la voix du peuple.
T-shirt qui rappelle la devise nationale, Thierry grille une clope au pied du camping-car qu'il a loué. C'est un jeune retraité âgé de 61 ans, ancien marin. Olivia, 55 ans, et lui habitent près de Lorient qu'ils ont quittée hier soir pour rejoindre Châteaubourg.
Pouvoir d'achat, précarité et mesures liberticides
Thierry dénonce la diminution flagrante de son pouvoir d'achat. Olivia est sensible à la situation de son fils qui travaille de manière précaire dans le milieu de la santé, et qui a dû retourner vivre chez ses parents, alors que ses petits-enfants sont brimés à l'école "par des contraintes sanitaires démesurées".
Un convoi de 16 km
Les Nantais viennent d'arriver. Le convoi de la liberté se remet en branle vers midi. Le van de Rico s'y insère. Direction Le Mans.
"Il n'y a pas tant de véhicules que ça mais le convoi s'étire sur 16 km, explique un responsable de la DIR Ouest, donc ça perturbe bien le trafic".
Le convoi va grossir au Mans avant de rejoindre Chartres, puis la capitale.
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