Il y a un an, Cathy et Emmanuel, un couple de Mayennais, créaient l’association Aespi : Association d’étude scientifique des phénomènes inexpliqués. L’aboutissement d’une passion née il y a trois ans. "Par curiosité, j’ai commencé par m’intéresser au paranormal", explique Emmanuel. Ce qui s’est vite combiné à une autre pratique : l’urbex. "À la base, c’est de l’exploration urbaine. Mais cela se pratique aussi en milieu rural. Nous cherchons un lieu abandonné, et nous le visitons tout en restant très respectueux : il n’y a pas d’effraction, pas de dégradation, pas de vol", développe Emmanuel, qui avoue que "le mieux, c’est d’avoir l’autorisation d’entrer".
Respect des lieux
Légalement, la pratique est punissable car "un lieu a toujours un propriétaire". "Nous risquons dans les faits une petite amende ou un rappel à la loi." L’urbex permet également à Cathy, sa compagne, de s’épanouir dans sa passion pour la photographie. "Dans l’urbex, il faut faire ses preuves. Nous partageons nos explorations sur les réseaux sociaux, et des amitiés se créent."
Ce jour-là, rendez-vous est donné dans un corps de ferme abandonné en Mayenne. La discrétion est de mise. L’endroit est inoccupé "depuis les années 1980", selon eux. Et pourtant, Emmanuel et Cathy disent "bonjour" en entrant. "On respecte les lieux et leurs éventuels habitants."
"Les entités sont des boules d'énergie"
Leurs sacs à dos contiennent tout un équipement : appareil photo, lampes torches… Et, plus surprenant, un détecteur de champs électromagnétique K2.
Le couple l’affirme : quelques semaines auparavant, un contact a été créé avec "un ancien propriétaire des lieux". Aujourd’hui, les deux explorateurs comptent donc de nouveau "échanger avec lui". Depuis la dernière visite, des choses ont changé : "Il y a les traces d’un passage, nous allons essayer de savoir ce qu’il s’est passé."
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"A chacun de se faire son avis"
Le K2 bipe. Emmanuel demande à l’entité de se manifester de nouveau pour confirmation. Cette fois, Cathy aperçoit le papier qu’elle avait disposé sur une table "bouger". S’instaure un jeu de questions réponses auxquelles l’entité peut répondre uniquement par oui ou non, soit en faisant biper le K2 ou bouger le papier, soit en actionnant les baguettes de sourcier que Cathy tient dans ses mains.
Le couple reviendra donc avec Jordan, troisième membre de l’association, "qui ressent très bien la présence des entités".
Emmanuel l’affirme : "Nous sommes ici pour montrer ce que l’on fait, prouver que ça existe, alors que d’autres pratiquent pour faire le spectacle." Comme ils l’indiquent sur leur chaîne YouTube (Paranormal Evidence ! ?), "nous vous laissons vous faire votre propre avis".
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