Ce jeudi 17 février 2022, les syndicats CFTC et CFE-CGC ont organisé un barrage filtrant à l'entrée du site Thales à Laval (Mayenne). "C'est un jeudi noir, Thales mort", clame Stéphane Cadoret, délégué syndical CFTC.
"Les salariés sont mobilisés face au problème de politique salariale. Depuis janvier, la direction nous a fermé ses portes", ajoute-t-il. "Le groupe fait des bénéfices records. On annonce des dividendes records. Les salariés veulent récolter le fruit de leurs efforts après avoir fait le dos rond en 2021."
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Une augmentation générale d'au moins 4%
L'intersyndicale demande une augmentation générale d'au moins 4%, et que les 12 mois de l'année 2022 soit pris en compte. "L'an dernier, sous prétexte du Covid, on nous avait fait sauter la rétroactivité", précise Mickaël Bézier, délégué syndical CFE-CGC. "Nous demandons également que les augmentations individuelles soient au moins de 2%. L'an dernier, beaucoup ont eu 0%."
L'intersyndicale réclame également que les minimas salariaux soient maintenus à au moins 3% au-dessus des minimas conventionnels.
"Rien ne se débloque, il est donc possible que le mouvement se durcisse la semaine prochaine. Le barrage pourrait ne plus être filtrant", indique Stéphane Cadoret.
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