Qu’est-ce que cela représente pour vous de porter le maillot de la sélection algérienne ?
Je suis très fier. J’avais déjà représenté mon pays avec les moins de 18 ans à la Coupe d’Afrique. Être appelé avec l’équipe A et choisi pour représenter le pays, c’est un honneur. J’y mets le cœur et on espère grandir avec le temps. Toute ma famille est contente. L’équipe nationale, c’est à vie. Quand tu es dans un club, tu peux changer au cours de ta carrière alors que l’équipe nationale, ça ne change pas, tu t’y attaches.
Comment s’est déroulée cette Coupe Arabe des nations ?
On a d’abord joué contre la Somalie qu’on a battue de plus de 40 points. Ensuite, on a joué contre le Liban puis contre le premier de l’autre groupe pour se qualifier. En demi-finale, on a affronté la Tunisie mais on a perdu. Pour le match de la troisième place, on a retrouvé la Somalie. Au début c’était compliqué puis on s’est imposé de vingt points. Ça fait plaisir de gagner cette médaille de bronze dès ma première compétition.
Vous avez pu avoir du temps de jeu pour cette première convocation ?
Je suis arrivé la veille du premier match alors je n’ai pas eu de préparation avec le groupe. J’ai appris à faire connaissance avec le coach. Dès le premier match, il m’a donné 19 minutes de temps de jeu et j’ai marqué onze points, même si ensuite je suis moins rentré. Il y a des anciens de l’équipe qui sont déjà en place. Pour moi, c’était une première sélection mais j’espère m’y installer à l’avenir.
À quel niveau se situe la sélection algérienne par rapport aux sélections européennes ?
C’est en plein développement. Ce n’est pas le même niveau qu’en France ou en Europe mais il y a tout de même de bons joueurs. Il y en a beaucoup qui jouent en Europe et qui viennent jouer pour leur équipe nationale.
Y a-t-il un moment en particulier de ce séjour que vous gardez en tête ?
Franchement, je veux tout retenir. J’ai découvert un autre monde. La fierté de porter le maillot, les supporters derrière nous… La sensation de porter le maillot est indescriptible. Le public est aussi chaud qu’en Europe. Quand on a joué contre le Liban, dans les tribunes, ça hurlait. Il y avait une superbe ambiance.
Cela vous donne forcément envie d’y retourner ?
C’est clair, j’ai hâte. L’année prochaine, il y a les qualifications pour l’Afro Basket. Cet été, il y a aussi les Jeux d’Oran en 3 contre 3 pour les moins de 23 ans.
Le club de Laval n’était pas d’accord pour que vous partiez en sélection, pour quelle raison ?
Dans un premier temps, l’entraîneur et le club étaient d’accord pour décaler nos matchs de championnats mais la Fédération n’a pas voulu que cela soit possible. Comme on enchaînait les victoires, ils ont décidé que Nadjib Benhamza (ndlr : il a aussi été convoqué pour la première fois avec l’Algérie) ne parte pas. Je peux comprendre leur point de vue mais l’équipe nationale ce n’est pas rien. Dans mon contrat, j’ai une clause qui me permet d’aller en Algérie lorsqu’il y a une compétition officielle. C’était difficile de partir. J’ai voulu partir à l’amiable mais c’était compliqué.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.