Diego Napoles est un enfant de São Paulo, au Brésil. Après avoir alterné entre football et futsal jusqu’à ses 17 ans, il est arrivé en France à 22 ans après deux années passées en Italie.
Le Brésilien est l’un des hommes clés de la réussite de l’Étoile lavalloise au plus haut niveau. À tel point qu’il se considère aujourd’hui comme un Lavallois. Au plus grand bonheur du public mayennais.
Quel est votre sentiment après avoir inscrit votre 100e but avec l’Étoile lavalloise ?
C’est une énorme fierté personnelle. Ce n’était pas un objectif quand je suis arrivé. Je n’imaginais pas que ça allait arriver. Naturellement, au fil des saisons, ça s’est rapproché. Les 100 buts c’est bien mais il manque maintenant un titre à l’Étoile. On va tout miser sur la coupe cette saison. Puis on a d’autres objectifs comme gagner le championnat, jouer la Champions League. Voir l’Espace Mayenne rempli comme ça, ça nous fait rêver. Une Champions League ici, ce serait magnifique.
Après seulement une saison de D1, la Ligue des Champions revient avec insistance dans la bouche de nombreux joueurs.
C’est l’objectif. Il faut être ambitieux, surtout quand on voit l’Espace Mayenne. L’année prochaine, on ne peut pas jouer le maintien, on doit jouer pour gagner le championnat. Le club est en train de travailler pour renforcer l’équipe et garder ses joueurs. Le problème à l’Étoile est que chaque saison on perd trois, quatre, cinq joueurs et on recommence à zéro. Aujourd’hui, on pense tous la même chose. On fait le job cette saison et l’année prochaine on donne tout pour gagner le championnat.
En signant à l’Étoile lavalloise, vous vous imaginiez rester cinq saisons ?
Non, je me disais que c’était trop rare pour un joueur de futsal. Aujourd’hui, je suis à la cinquième saison et je ne me vois pas dans une autre équipe. Quand je suis arrivé, Julien m’a dit que c’était un projet pour rester dix ans (rires).
Qu’est-ce que vous lui avez-vous répondu ?
(il fait la moue) J’ai dit : Okay (rires).
Qu’est-ce qui vous a ensuite convaincu ?
Le coach, peut-être. C’est la personne la plus importante. C’est lui qui m’a fait rester. Il a beaucoup de confiance en moi, et moi en lui. C’est notre relation qui m’a donné envie de rester. Aujourd’hui, sur le terrain, je suis devenu un supporter de l’Étoile. Je ne me vois pas partir avant d’être champion. Il y a encore des objectifs que je n’ai pas atteints. Le travail n’est pas encore fait.
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Julien Moreau, le président du club, vous a aussi apporté sa confiance.
Quand je suis arrivé, Julien m’a dit : Pour être capitaine de cette équipe, il faut être un Lavallois. Aujourd’hui je suis vice-capitaine, le président me considère comme un Lavallois. Je suis fier de tout ce parcours. Je me suis marié à Laval, j’ai eu mon premier bébé à Laval, j’ai connu une pandémie à Laval, les 100 buts ici.
Avant ça, comment s’est passée votre arrivée en Europe ?
Un jour, le directeur d’un club italien est venu pour voir un joueur de l’équipe adverse lors d’un match U20 à São Paulo. C’était un derby régional où l’on a gagné 3-2, j’ai marqué les trois buts. À la place de parler avec l’adversaire, il est venu avec moi puis je suis parti en Italie.
À ce moment-là, vous ambitionniez de jouer à un tel niveau ?
Oui, j’ai commencé à 5 ans et je n’ai jamais fait autre chose dans ma vie. J’ai toujours cherché cela, jouer au futsal, connaître ces ambiances. J’ai déjà joué au Brésil avec des salles comme ici mais l’ambiance est complètement différente. Ici, les gens sont là car ils aiment la ville de Laval. Ils se sentent représentés alors c’est à nous de faire le travail sur le terrain et de bien les représenter.
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