PPSC, pour Petites pieuvres sensation cocon : derrière ce sigle intriguant s'active depuis 2013 tout un réseau d'adeptes du crochet qui fabriquent artisanalement des pieuvres à destination des bébés prématurés dans les services de néonatologie.
L'intérêt de cet animal pour un nourrisson fragile réside dans ses tentacules : "Il peut les saisir dans ses mains, cela lui rappelle le cordon ombilical qu'il connaissait dans le ventre de sa mère. Et cela évite qu'il attrape les appareils de la couveuse", explique Christine Geslin, ambassadrice du projet pour l'hôpital de Laval.
Aujourd'hui, son groupe manque de mains pour crocheter toutes les pieuvres nécessaires aux petits prématurés mayennais.
N'importe qui peut essayer de se frotter à l'exercice. Mais l'ambassadrice, qui centralise toutes les pieuvres, veille au respect de certaines règles de sécurité : il y a des dimensions à respecter et une liste de cotons autorisés !
Une fois validée par Christine, la pieuvre est placée dans un sachet individuel et étiqueté avec le nom de la personne qui l'a fabriquée et une adresse mail. "Souvent, les parents envoient des photos."
Le projet PPSC est né au Danemark. "Une maman y a fabriqué une pieuvre pour sa fille. Ça s'est propagé dans d'autres pays", relate Christine qui a découvert son existence "dans une émission de télévision". "Je faisais beaucoup de tricot et de crochet, j'ai voulu en faire quelque chose d'utile."
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.