"Vous l'aurez compris, c'est un essai pour les boutiques à l'essai. Un double essai, donc", sourit Pierrick Tranchevent, vice-président de Mayenne communauté en charge du développement économique, à l'issue du conseil communautaire de jeudi 3 mars 2022.
Il y a présenté aux élus un projet visant à "réduire le nombre de commerces vacants dans le centre-ville et les communes".
Un bail de six mois renouvelable une fois
Le conseil communautaire a donc voté l'adhésion de la collectivité à la Fédération nationale des boutiques à l'essai, pour un an renouvelable.
Cette association propose d'accompagner les nouveaux commerçants dans leur installation dans un local vacant, en leur obtenant un bail précaire de six mois, renouvelable une fois.
Pendant cette période, le porteur de projet bénéficie d'un loyer et de financements avantageux, d'une aide financière pour les travaux ainsi que de conseils et d'un réseau de partenaires, "pour lui éviter de tomber dans certains pièges", précise Pierrick Tranchevent.
Les élus ont été convaincus par les "bons résultats" de l'association, qui revendique un "taux de transformation des essais de plus de 80 %". "Bien sûr, cela dépend de la bonne volonté des propriétaires bailleurs et d'autres facteurs", prévient l'élu.
Pour mettre toutes les chances du côté des futurs commerçants à l'essai, les élus ont déjà identifié trois rues du centre-ville qui pourront accueillir ces boutiques : la rue Saint-Martin, la rue du Sergent-Louvrier et la rue Aristide-Briand.
"Il s'agit d'enrichir et de compléter une offre existante." La même logique prime pour les communes rurales de Mayenne communauté, qui ne sont pas oubliées dans ce projet.
Pour être éligibles, les locaux doivent être vacants depuis plus de deux ans et ne pas représenter trop de frais de remise en état. Une fois ces locaux identifiés et les propriétaires démarchés, la communauté de communes lancera un appel d'offres.
Un comité, composé de membres de la fédération, d'élus et de commerçants sera chargé de sélectionner les porteurs de projet. "Le but est de retenir des commerces qui manquent actuellement", souligne Pierrick Tranchevent, qui espère voir les premières boutiques ouvrir d'ici la fin de l'année.
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