"Il n’y a pas de pompier dans ma famille", annonce d’emblée Marie Coquenlorge, sapeur-pompier au centre d’incendie et de secours de Villaines-la-Juhel depuis début 2021.
Ce qui a motivé la jeune femme, "c’est l’envie d’aider les autres".
D’un tempérament calme, Marie n’en reste pas moins déterminée. C’est un peu avant ses 18 ans qu’elle rejoint les rangs.
330 femmes dans les rangs mayennais
Âgées de 16 à 59 ans, elles sont 330 femmes comme Marie à avoir intégré l’un des Sdis (Service départemental d’incendie et de secours) de la Mayenne. Une féminisation des casernes mayennaises qui a presque doublé en 10 ans.
Quand elle a commencé, Marie Coquenlorge habitait en Loire-Atlantique. Ses premiers pas de sapeur-pompier, elle les a faits à la caserne de Sainte-Pazanne (44).
L’aspect physique de l’activité lui a valu quelques moments de découragements à ses débuts :
Mais Marie sait aussi qu’être une femme est un atout dans certaines situations : "Pour le côté social et le dialogue."
Elle évoque notamment cette intervention auprès d’un petit garçon de 2 ans :
Savoir s'organiser
C’est justement pour faciliter l’action des femmes que les critères de maniabilité et de légèreté sont maintenant pris en compte par le Département lors des achats de matériels et d’équipements d’intervention.
À côté de cette activité, Marie est aussi élève infirmière en 2e année à l’Ifsi de Mayenne : "Deux activités complémentaires" qui occupent bien la jeune femme.
Quid du temps personnel ? "À Villaines, on pose quatre gardes d’une semaine par trimestre pendant lesquelles on est d’astreinte. Le reste du temps, on peut se mettre en réserve et le bip peut sonner à tout moment."
Viennent s’ajouter les quatre heures de manœuvre mensuelles.
Alors oui, "ça reste contraignant mais on s’organise pour avoir du temps pour soi".
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Une poussée d'adrénaline
C’est pour simplifier cette organisation que 24 mairies du département sont engagées aux côtés du Sdis 53 pour permettre la prise en charge des enfants, soit lors de l’accueil périscolaire, soit lors de la restauration du midi.
Marie, elle, n’est pas concernée. Aucune raison de toute façon ne justifierait qu’elle s’arrête :
Aujourd’hui, ce qui l’emporte, c’est cette satisfaction en rentrant de mission de pouvoir se dire : "J’ai été utile !"
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