A l'occasion de la journée mondiale de sensibilisation à l'autisme, nous avons pris des nouvelles du petit Lavallois, Côme. Et depuis un an, les choses ont bien changé.
Ce matin-là, Côme a donné un jouet à son chien. Cela peut paraître anodin, mais pour la famille Dugué, c’est une preuve bien tangible de l’ouverture de son petit garçon de 8 ans au monde extérieur.
"Nous avons ce chien depuis un an. Il l’ignorait", raconte son papa, Philippe, encore ému de cette avancée.
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Son développement s’accélère
Autre indicateur très matériel : "Côme est passé d’un développement entre trois et six mois en février 2021 à un développement entre 15 et 18 mois", poursuit sa maman, Mélissa. Côme repasse ainsi par toutes les étapes de développement classique d’un enfant.
20 minutes d'interaction
De trois à quatre secondes, Côme est désormais capable d’interagir jusqu’à 20 minutes avec quelqu’un. Il dort aussi beaucoup mieux et n’a plus besoin de porter son casque antibruit.
"On ne recule pas, et ça c’est magique", poursuit son conjoint. Cela rassure aussi car lorsque la famille Dugué s’est lancée dans la méthode des 3i (pour individuel, interactif et intensif), cela n’a pas été sans interrogations.
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Les journées rythmées par les ateliers
Côme n’est plus scolarisé et les journées sont rythmées par les cinq ateliers d’une heure et demie avec les bénévoles, sept jours sur sept, et les échanges très réguliers avec la psychologue payée par l’association AEVE.
Toute la vie familiale s’est organisée autour de cette méthode relayée en France par Catherine de la Presle, qui a adapté la méthode américaine de Raun Kaufman pour son petit-fils et créé l’association Autisme Espoir vers l’école (AEVE).
Mélissa ne travaille plus à la boulangerie des Anneaux mais "entre la gestion des 51 bénévoles, le suivi et la recherche de jeux sans répit, [elle] ne [s]’ennuie pas".
L'espoir de la rescolarisation
Mélissa et Philippe espèrent ainsi que Côme pourra faire partie de ces 51 % d’enfants rescolarisés sans AVS, le résultat obtenu grâce aux 3i.
"Jusque-là, on subissait le handicap de Côme, maintenant on vit avec. C’est blindé de sacrifices, mais on s’y retrouve par rapport à l’avancée de Côme".
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