Jean-Marie Foubert, journaliste de l’Orne Hebdo retraité, passe son temps à écrire, lire et faire du sport. Après avoir déjà beaucoup écrit sur la Normandie, l’idée lui est venue d’écrire un 19e livre sur la nature comprenant également le secteur des Alpes Mancelles, Pré-en-Pail, Champfrémont et Boulay-les-Ifs. « Je connais bien le secteur. En novembre j’ai eu envie d’inventer un personnage qui n’existe pas, la Fée d’Alençon. Cette dernière évolue sur ces sites mayennais et ornais que j’apprécie, notamment aux alentours de la forêt de Multonne », précise Jean-Marie.
Ce livre mêlant poésie, éthique et politique invite le lecteur à s’interroger sur la place que prend la nature dans notre quotidien.
Un peu polémique
La Fée d’Alençon se balade dans différents lieux et c’est ce qui lui permet de faire évoluer son point de vue. D’abord pour la nature sauvage, elle finit par se dire que tout n’est pas à jeter, il faut aussi faire avec le monde moderne quand même, tout en respectant la nature.
« C’est un livre un peu polémique, les écologistes vont dire que je ne vais pas assez loin, et les autres peuvent aussi être critiques. Certains m’ont dit que c’était dommage que je m’arrête là dans mon histoire mais continuer aurait peut être accentué les mécontentements, alors que c’est surtout un livre de questionnement, sans vraies réponses, c’est à chacun de revoir son comportement dans chaque jour, chaque geste et de faire attention. Il faut absolument qu’on évolue, on ne peut pas continuer à piller la terre mais il faut continuer à vivre quand même. On peut aimer la nature mais avoir un ordinateur devant soi par exemple », justifie l’écrivain.
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