Romuald Beunaîche a ouvert son salon de tatouage en février 2022, à Gorron. Auparavant, il a exercé au Mans durant trois ans puis à Mayenne durant cinq ans.
Sa spécialité ? "Le lettring chicanos", un style inspiré de la culture mexicaine.
Pour Romuald Beunaîche, autodidacte, le tatouage est un héritage familial. "Mon père en raffolait, j'ai baigné dedans depuis mon enfance." Ensuite, c'est un de ses amis qui lui a transmis son savoir. "Chaque tatoueur a son coup de patte", précise-t-il. Bien sûr, avant de s'installer, il a suivi les formations d'usage, à l'hygiène et à la salubrité.
"Un bel accueil"
"Les élus et les Gorronnais me font un bel accueil, se réjouit l'artiste. Actuellement je fais beaucoup de cover, c'est-à-dire que beaucoup de personnes me demandent de recouvrir un tatouage par un autre. Ce matin j'ai effacé deux pattes de chat en créant des fleurs par-dessus. J'ai déjà du travail et de nombreux contacts."
Pour lui, le tatouage est un langage artistique qui sublime le corps.
Cette pratique peut avoir des vertus réparatrices : "Un tatouage peut aussi être une aide psychologique, tel celui d'une femme qui n'avait plus de seins à cause d'un cancer et qui a voulu se faire tatouer un soutien-gorge, pour se sentir comme les autres", cite-t-il.
Quant au nom de sa boutique, MS Keen Ink, en voici l'origine : "M, c'est la première lettre de mon surnom, Momy. Ma petite nièce n'arrivait pas à prononcer le diminutif de mon prénom, Romy, qui s'est transformé en Momy. S, c'est pour stencil, le papier que j'utilise pour transférer un tatouage. Keen Ink signifie encre vive."
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