"C’était notre volonté de faire ça à la maison, pour conserver notre intimité familiale et vivre une expérience." Pour la naissance de leur deuxième enfant, Nicolas et Émilie ont opté pour l’accouchement à domicile, à Ahuillé (Mayenne). "On avait du mal à trouver des professionnels en France, par ici ce n’est pas commun." En Uruguay, pays natal du papa, cette pratique est beaucoup plus répandue.
"Papa est arrivé avant les pompiers"
Mercredi 13 avril vers 15h30, Tayel, qui signifie “homme libre” en mapuche (langue amérindienne), fait comprendre à sa maman que c’est bientôt l’heure de la rencontre. Les parents appellent alors la sage-femme qui se met en route depuis la Loire-Atlantique. À 18h50, seulement 30 minutes après l’arrivée de la sage-femme, Tayel était né.
Seize ans plus tôt, c’est Lucie qui pointait le bout de son nez sur le canapé, mais ça, ce n’était pas prévu ! Le 17 novembre 2005, sa maman comptait se rendre dans un magasin lavallois, mais Lucie en a décidé autrement. "Papa est arrivé avant les pompiers, il a fini l’accouchement et ils sont arrivés", raconte-t-elle.
Une première pour l’officier d’état civil
Pour déclarer la naissance de Tayel, "c’est la maman qui est venue me voir le 15, deux jours après, raconte Florence Borel, secrétaire de mairie. La plupart des petits Ahuilléens naissent à Laval. C’est la première fois que j’enregistrais un bébé né à Ahuillé". Pour Émilie, le fait d’être à la maison a été un réel avantage au niveau du rythme : "J’étais beaucoup plus tranquille, nous étions chez nous en famille." Et ce n’est pas passé inaperçu aux yeux de Florence : "Vous étiez en super forme !"
"Cela prouve qu’on est bien à Ahuillé", a déclaré, non sans fierté, Sébastien Destais, le maire de la commune.
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