Ce samedi 14 mai 2022, le Montsûrais Jean-Yves Moisy sort son deuxième roman Le Mystère de l'œil sans corps.
"J'ai toujours aimé manier la langue, même si dans ma vie professionnelle j'écrivais plutôt des rapports, des notes et des discours", avoue celui qui a commencé sa carrière dans l'aménagement du territoire avant de devenir attaché parlementaire puis chargé de l'implantation et du développement des entreprises pour le Département. "À la retraite, je me suis investi dans le conseil municipal pour continuer à faire fonctionner mes neurones", rit-il.
"J'ai reçu un très bon accueil des lecteurs"
Amateur de polars et de séries policières, le Montsûrais s'est lancé dans l'écriture de son premier roman policier, La fille de San Gimignano, à l'été 2019. "Les confinements m'ont aidé à aller au bout de ma démarche."
Face aux refus des maisons d'édition, "extrêmement sollicitées à cette période", il décide d'autoéditer son ouvrage. "Sur les 600 exemplaires imprimés, j'ai presque tout écoulé. J'ai reçu un très bon accueil des lecteurs", se réjouit-il.
Mêmes personnages, nouvelle enquête
Des lecteurs qui l'encouragent à écrire la suite des aventures de Thomas Quellec, commandant à la Crim'. "Je me suis remis à l'écriture en août 2021. C'est allé beaucoup plus vite, j'avais pris quelques réflexes, explique l'auteur. Sur le premier roman, j'étais parti d'une idée sans savoir où j'allais. Là j'avais déjà la fin en tête. Ensuite, j'ai structuré l'histoire au fur et à mesure. Parfois certaines incohérences me réveillaient la nuit ! Le roman policier est une littérature exigeante. Il y a un gros travail de construction et de crédibilité."
Un polar qui se rapproche du thriller
Dans ce deuxième volet, Le Mystère de l'œil sans corps, l'enquête part de la découverte d'un œil humain et de quelques bribes de mots inquiétants dans un jardin en région parisienne. Entre Londres, la presqu'île de Guérande et Sainte-Suzanne, le commandant va tenter de faire la lumière sur cet événement. Le tout en devant cohabiter avec une nouvelle commissaire divisionnaire.
Un polar qui se rapproche davantage du thriller et qui appelle une suite. "J'ai déjà une idée en tête", annonce l'auteur, qui a de nouveau fait appel à l'entreprise Jouve à Mayenne pour l'impression et à sa fille Juliette pour la couverture.
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