Le 28 mai est la journée mondiale de l’hygiène menstruelle. Une journée peu connue du grand public. Le collectif Tout Sexplique 53, l’association Les Possibles et la Ville de Mayenne ont travaillé ensemble à mettre en place des actions grand public pour mieux communiquer sur la précarité menstruelle. L’opération s’intitule Sang tabou.
Une exposition en quatre panneaux a été réalisée.
Une affiche, tirée à 500 exemplaires, va être distribuée dans toute la ville pour présenter les moyens de protection. « Il existait un nuancier pour les contraceptifs mais rien pour les protections menstruelles. Il existe aujourd’hui une offre de protections que certaines générations n’ont pas connue comme la coupe menstruelle ou les éponges végétales… », justifie Florine Olivier du Point information jeunesse.
Ces outils de communication vont circuler sur le territoire. L’exposition va d’abord être mise en place dans le hall des Possibles, puis à la Mission locale à Copainville et dans des établissements scolaires.
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Des professionnels formés
En parallèle, 50 professionnels de la Mayenne et de la Sarthe vont suivre une journée de sensibilisation jeudi 2 juin pour apprendre à aborder le sujet avec tous les publics, « y compris des personnes d’origine étrangère pour qui le corps peut être tabou ». « L’objectif sera de créer une feuille de route pour créer une animation avec du public. On veut mettre en place des personnes relais », confie encore Sébastien Vallée.
Le 3 juin, une pièce de théâtre sera proposée au public à 20h30 au théâtre de Mayenne (Tarif : 5 €). « La compagnie parisienne Mi-Fugue mi-raison jouera Tout sur le rouge d’Élise Thiébaut, spécialiste des menstruations. La pièce est suivie d’un échange avec le public via un numéro de téléphone sur lequel le public peut envoyer ses questions anonymement », raconte Florine Olivier.
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Une distribution intelligente
La dernière étape de ce dispositif sera une distribution intelligente de protections menstruelles. « Nous avons été dotés de cups et de protections jetables mais aussi de culottes menstruelles. Mais l’idée n’était pas de distribuer des protections pour distribuer des protections », explique Christophe Doussin, directeur du centre social les Possibles. Une réflexion est toujours en cours pour savoir qu’elle serait la meilleure façon de les distribuer. « Il nous faudra aller vers des gens qui ont envie d’essayer et qui en ont besoin », conclut Stéphanie Lefoulon, conseillère municipale
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