Vendredi 20 mai 2022, des orages et averses de grêle d'une extrême violence touchaient le sud et l'est de la Mayenne causant d'importants dégâts sur les bâtiments et sur les cultures.
Dans le Pays de Meslay-Grez et dans les communes limitrophes, 7 500 hectares de cultures nt été endommagés, impactant une centaine d'agriculteurs et environ 700 bâtiments.
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Le recueil des demandes toujours en cours
Au 31 mai 2022, 19 communes avaient formulé une demande de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle auprès du préfet : dans le Pays de Meslay Grez : Aquenay, Bannes, Bouère, Chémeré-le-Roi, La Bazouge-de-Chémeré, La Cropte, Le Bignon-du-Maine, Le Buret, Maisoncelles-du-Maine, Meslay-du-Maine, Ruillé-Froid-Fond, Saint-Charles-la-Forêt, Saint-Denis-du-Maine, Val-du-Maine, Villiers-Charlemagne. Dans les Coëvrons : Blandouet-Saint-Jean et dans le Pays de Château-Gontier : Marigné-Peuton, Fromentières, La Roche-Neuville.
"Le recueil des demandes communales est toujours en cours, informe la préfecture. Pour les demandes complètes, la préfecture a sollicité les rapports de Météo France et de la Dreal (Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement), nécessaires à leur instruction. Les dossiers seront ensuite transmis à la commission dédiée qui rendra un avis par commune suivi d'un arrêté ministériel, reconnaissant ou non l'état de catastrophe naturelle. Ces décisions sont formalisées par un arrêté interministériel publié au Journal Officiel."
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"Ce n'est pas gagné"
"Ce n'est pas gagné, craint Esteban Huet, éleveur de cochons à Chémeré-le-Roi et membre du syndicat des Jeunes Agriculteurs. La grêle est normalement exclue des reconnaissances d'état de catastrophe naturelle car elle est assurable. Or 70 % des agriculteurs du secteur ne sont pas assurés sur les cultures car nous ne sommes pas dans des régions exposées à des phénomènes climatiques extrêmes", indique le jeune syndicaliste.
En parallèle, les agriculteurs sollicitent le versement d'une aide exceptionnelle de l’État. "C'est le moment de l'année où la trésorerie des agriculteurs est la plus tendue. On avait tout investi dans nos champs et on attendait la récolte pour souffler. Là c'est très difficile de rebondir", s'alarme Esteban Huet.
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