Audréa Macquaire, une Lavalloise de 23 ans, et Janna, son amie rencontrée à l’école de commerce à Caen, écrivent le début de l’histoire de Noues Paris. Sur leur site internet, elles vendent des pièces uniques de bandeaux créés à partir de grands foulards vintage en soie issus de grandes maisons de la mode.
"Notre identité"
Tout est né à Taïwan, où les deux amies, alors en expatriation pour la 2e année d’école de commerce, apprennent à vraiment se connaître. "Là-bas, le taux d’humidité oscille entre 90 % et 95 %. Mes cheveux frisaient facilement", se rappelle Audréa.
Audréa Macquaire vit actuellement sur Paris, où elle alterne entre ses cours en MBA (Master of business administration), formation qui lui permettra de se spécialiser dans le luxe, et son poste de chargée de relations presse et influence chez Shiseido (cosmétiques). À leur retour de Taïwan, elle et Janna visitent les friperies et commencent à chiner fringues et grands foulards.
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"Ma mamie a des doigts de fée"
Il y a un an, et parce que les deux jeunes femmes s’opposent à la surproduction textile, c’est avec des cravates qu’elles imaginent pouvoir effectuer de l’upcycling pour en faire des bandeaux. "Ma grand-mère m’a dit que ça ne rendrait pas beau… Alors nous nous sommes tournées vers les foulards vintage, que nous trouvons aussi dans les friperies." Le savoir-faire, c’est pour mamie, qui habite à Laval. "Elle a des doigts de fée", sourit Audréa.
"Créer un réseau de couturières"
À travers Noues Paris, Audréa et Janna souhaitent créer "une communauté bienveillante". "Nous avons envie que chaque femme se sente belle." Le bandeau peut se porter dans les cheveux, au cou, au poignet, ou être accroché à un sac. Actuellement, seules une dizaine de pièces uniques sont mises en vente chaque mois : "Il y a du Yves Saint-Laurent, Rolex, Marc Jacobs, Karl Lagerfeld, etc., pour un prix entre 60 et 75 euros."
Et les idées de développement ne manquent pas : "Nous pensons à transformer des cravates en soie en chouchous." En regardant plus loin, la jeune lavalloise se dit que "créer un réseau de couturières indépendantes un peu partout en France" pourrait être une bonne idée.
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