« On connaît bien le projet » : Benoît Gautier et David Seurin, organisateurs du festival Les Entrelacés, qui s’ouvre ce 13 juillet 2022 comme chaque année, à Lassay-les-Châteaux, forment une équipe rodée et soudée. Ils travaillent ensemble sur cet événement depuis 2010.
Une connaissance mutuelle bien utile dans l’organisation d’un festival d’art de rue en plein air, sujet à de nombreux aléas.
David Seurin est salarié de l’association des Entrelacés depuis 2015 mais travaillait déjà sur le festival en tant qu’agent du Prisme, ancien service culturel.
Sa fibre pour l’événementiel et la culture date de son adolescence à Pré-en-Pail. « Vers 15-16 ans, je trouvais qu’il n’y avait pas grand chose à y faire. Avec quatre ou cinq potes, on a monté l’association Payaso Loco. »
Benoit Gautier, premier président d'Au Foin de la Rue
Benoît Gautier partage le même type de trajectoire : lui fait partie des fondateurs d’Au Foin de la Rue, l’incontournable festival de Saint-Denis-Gastines. « J’en ai été le premier président. Après, j’ai toujours travaillé dans l’associatif. »
Éducateur spécialisé auprès de personnes handicapées, il décide en 2020 de changer de métier et de revenir à l’événementiel. « Je me suis dit que tout ce que j’avais appris pouvait me servir. Et il se trouve que je connaissais bien les Entrelacés. » Benoit a en effet présidé l’association de 2008 à 2015.
Il s’occupe de la gestion des bénévoles et de la vie associative, de l’action culturelle sur le territoire. David est quant à lui en charge de la programmation et de la partie technique.
Leur complémentarité s’exprime aussi dans la programmation. « Au départ, j’étais surtout sur des choses plus graphiques et artistiques, se souvient David. Ben était sur des choses plus accessibles et légères. Ça s’est rééquilibré. »
Leur but ? Toucher un public qui n’a pas l’habitude d’aller voir des spectacles de rue, mais aussi concocter une sélection pluridisciplinaire avec des propositions plus marquées et engagées dans leur propos.
Un exemple a particulièrement marqué Benoît : le spectacle Les Tondues, de la compagnie Les Arts Oseurs, qui aborde par la déambulation l’histoire des femmes tondues à la Libération. « 400 personnes sont allées le voir, elles n’arrivaient pas à partir. »
Le festival comporte son lot de rituels et de moments privilégiés. Mais celui qui tient le plus à cœur de David, c’est « la dernière minute : c’est là que toute la pression redescend, qu’on a les retours des gens et qu’on va faire la fête avec les bénévoles... »
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