Laval. En Mayenne : ils ont pour projet de végétaliser la cour de leur école

Enlever du bitume pour laisser place à des espaces verts. L’école Saint-Pierre, à Laval (Mayenne), projette de "végétaliser" sa cour d’école, comme l’indique son directeur, Nicolas Neveu. Une commission végétalisation, composée de quelques parents, a été créée. Les enseignants et les écoliers mettent aussi la main à la pâte, en association avec les animateurs des Tap.

"Le bien-être des enfants"

L’idée mûrit depuis deux ans. "Nous sommes sensibles à l’écologie et au bien-être des enfants", poursuit Linda Pingault, membre de la commission végétalisation. "C’est aussi dans la dynamique de l’éco-label que l’on souhaite renouveler." Du bitume a déjà disparu. "L’objectif est d’en enlever le maximum. La cour de devant est la priorité", indique le directeur. Ainsi, des plantes nourricières et décoratives sont déjà présentes au niveau du portail d’entrée. Un espace de jeux a aussi laissé place à un petit potager.

Une noue

Le projet comprend la réalisation d’une noue au milieu de la cour, afin que l’eau de pluie s’y infiltre. Des arbres seront plantés. Il s’agira aussi de végétaliser le long du grillage, de créer des espaces avec des copeaux de bois et des troncs d’arbres autour des arbres déjà présents. Le long de la rue du Stade, un jardin pédagogique verra le jour.

La parcelle étant en réseau unitaire (les pluies rejoignent le réseau des eaux usées), l’école est éligible à une subvention de l’Agence de l’eau Loire-Bretagne. "En cas de fortes pluies, ce réseau peut déborder. La noue est une solution."

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Les enfants ont dessiné des plans

Les 125 enfants (cinq classes et une unité Ulis) ont été mobilisés : "On leur a demandé ce qu’ils faisaient à tel ou tel endroit de la cour et comment ils aménageraient ces endroits, raconte Nicolas Neveu. Ils ont dessiné des plans. Les enseignants aborderont ensuite le pourquoi des aménagements." Car le projet consiste non seulement à favoriser l’infiltration des eaux de pluies, mais aussi à rafraîchir l’espace.

Enfin, l’intérêt est aussi d’apaiser les temps de récréation. "Le premier bilan d’Oasis a montré qu’il y avait moins de conflits dans les cours d’écoles. Les enfants sont plus occupés et se dirigent naturellement vers les espaces verts."