À 17 ans, Arthur Julien est passionné de musique, de moto et… de transport. « Mon futur métier, c’est une passion », affirme-t-il fièrement.
La fierté, il la tire de sa troisième place au prestigieux concours général des métiers. Le 7 juillet 2022, elle lui était attribuée lors de la traditionnelle cérémonie de remise des prix à la Sorbonne, à Paris.
Pour la sienne, le bac pro transport qu’il vient donc d’achever au lycée Don Bosco, à Mayenne, il a eu « le déclic » en 3e.
C’est là qu’il découvre l’organisation du transport de marchandises. « En entendant transport, on pense souvent à la conduite. Ce n’est pas ce que je fais », précise-t-il.
Lui apprend plutôt les métiers de la logistique et de la douane, l’organisation de plannings de conducteurs… « Cela peut être dans le transport routier, maritime ou aérien. »
Et il adore ça. « Ce sont des métiers où on est polyvalent. On ne fait pas la même tâche tous les jours. »
"J'ai travaillé une heure pour rien"
C’est peut-être cette appétence qui a convaincu Christophe Behuet, son professeur, de l’inscrire au concours.
À Lyon, les choses se corsent : après quelques heures de préparation, les candidats doivent présenter, devant un jury, leur analyse de la situation d’une entreprise de transport qu’ils viennent de découvrir. Et proposer des solutions.
« La première fois, je n’ai pas lu le sujet jusqu’au bout. J’ai travaillé une heure pour rien », se rappelle Arthur, pour qui le récit de cette mésaventure a peut-être convaincu le jury.
Sa troisième place, sur les 200 candidats présents dans sa catégorie, a de quoi le conforter dans son orientation. À la rentrée, il débutera son alternance chez le transporteur Coué, à Bonchamp-lès-Laval.
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