Au printemps 2021, un groupe d’agriculteurs du nord-est mayennais a créé l’association Cap Climat 53. Leur but ? Trouver des solutions d’adaptations aux changements climatiques.
Repenser les systèmes fourragers en introduisant de nouvelles espèces est l’une des solutions envisagées.
À lire aussi
Résultat très positif
Le groupe a déjà commencé une expérimentation avec des observations personnelles.
Expérimentation qui permet de repérer les plantes fourragères susceptibles de présenter un intérêt.
Deux types d’observations sont menés : des luzernes récoltées sous forme de fauche avec un recul déjà d’une dizaine d’années, et d’autres testées quant à elles en pâture estivale depuis un an.
Parmi les autres plantes, le sorgho, une céréale d’origine africaine, "qui va peut-être être réessayée, ainsi que la betterave fourragère déjà testée depuis plusieurs années et qui, même si elle arrête de pousser pendant la sécheresse, reprend sa croissance avec le retour de la pluie".
À lire aussi
Ambition Climat
Ces plantes vont continuer à être testées, mais de manière encadrée grâce au dispositif GIEE (groupements d'intérêt économique et environnemental) mis en place par le ministère de l’Agriculture.
Ce GIEE permet aussi de bénéficier d’aides financières.
"Avec les techniciens de la chambre d’agriculture qui travaillent à nos côtés, on va pouvoir objectiver ce qui fonctionne ou pas. Quand pendant deux ou trois ans, les effets positifs de certaines plantes seront confirmés, les résultats pourront alors être publiés", conclut Luc Brizard.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.