Dans le salon du pavillon de Léandre et Adeline Proust, à Commer, en Mayenne, des dizaines de boîtes de jeux de société sont parfaitement rangées, "et régulièrement utilisées". Dire que ces parents de deux enfants sont joueurs est un euphémisme. Ludothécaire au début de sa carrière, Léandre a "beaucoup papillonné" jusqu’à s’installer comme éditeur de jeu il y a deux ans avec sa compagne, originaire de Commer. "Nous nous consacrons à 100 % à notre premier jeu, Clash of decks." Un jeu que Léandre a lui-même imaginé. Il s’agit d’une adaptation du jeu mobile Clash royal, en jeu de cartes.
Un pack d’initiation gratuit
Le jeu a été lancé via une plateforme de financement participatif.
Le jeu peut ainsi durer dans le temps en créant de nouvelles synergies."
Le concepteur et éditeur du jeu a lui-même été joueur de Magic. "Je connais parfaitement les travers des jeux de cartes à collectionner. Et je ne voulais pas de cela pour mon jeu qui se veut accessible par le prix, les règles, et évolutif. La puissance des cartes dans Clash of decks ne dépend donc pas de leur rareté."
Léandre et Adeline visent un public âgé de 10 à 25 ans et ils ont su conquérir leur communauté au festival du jeu de Parthenay. Ils espèrent élargir ce cercle en parcourant la France. "Les joueurs peuvent déjà réaliser leur propre carte en choisissant chacun des éléments qui la composent : de son nom à son nombre de mana, en passant par la créature."
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Un magazine gratuit
Adeline et Léandre partagent également leur passion du jeu dans un magazine gratuit, Philimag, qu’ils distribuent mensuellement dans les commandes de la société Philibert. "Il est tiré à 20 000 exemplaires chaque mois, et même 30 000 en décembre pour Noël. Il est financé par les publicités et contient les tops vente des jeux de société, des présentations de nouveaux jeux, des interviews d’éditeurs, de créateurs ou d’illustrateurs… Le contenu est très dense. C’est un magazine commercial qui a vocation à susciter un acte d’achat."
Après un an et demi d’existence, la petite société comméroise va s’agrandir. "Nous devons embaucher. Mais on reste en famille. Avec mon frère qui vit au Canada. Comme je suis un travailleur nocturne, ça tombe bien", sourit Léandre Proust.
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