C’est à Oisseau, village où est née l’entreprise familiale, que le groupe Lesieur a fêté ses 100 ans, avec une journée réservée aux clients privilégiés du concessionnaire de machines agricoles et de motoculture, et une à ses salariés. L’occasion de retracer l’histoire de cette société qui ne cesse de grossir depuis sa création en 1922.
Ce sont trois frères, Raymond, Marcel et Roland, soutenus par leur mère, qui ont eu l’idée de créer une société de vente et de réparation de matériel agricole.
Il faudra attendre 1960 pour qu’un magasin ouvre à Mayenne. L’atelier de réparation reste, lui, à Oisseau. Le magasin était situé à l’angle du quai Waiblingen et de la rue Roullois, là où est installé aujourd’hui Meuble Monnier.
De 20 à 250 salariés
En 1970, Raymonde Lesieur-Mesnage, fille de Raymond Lesieur, prend les rênes de la société avec son mari, Maurice Mesnage, et son cousin Gilbert Lesieur. Cinq ans plus tard, ils construisent l’actuel siège social route de Parigné à Mayenne.
Jean-Maurice Mesnage, l’actuel P-dg, a rejoint ses parents dans l’entreprise en 1984 pour vendre des tondeuses et des tronçonneuses sur les marchés avant de reprendre les rênes de l’entreprise en 1994.
De 20 salariés à la fin du XXe siècle, le groupe Lesieur est passé à 250 aujourd’hui, dont 115 techniciens et 25 apprentis. « Nous avons aujourd’hui seize bases sur huit départements, de La Baule à Chartres. Notre objectif était de dépasser les 100 millions d’euros de chiffres d’affaires. On y est et on est très fiers. Si on en est là, c’est grâce aux hommes et aux femmes qui travaillent à nos côtés. Notre personnel est notre priorité. Avant d’agrandir notre territoire, nous cherchons toujours les hommes », pointe Jean-Maurice Mesnage.
Un service après-vente performant
Et après un siècle d’existence, l’entreprise en a encore sous le pied, et entend bien « semer pour les 100 ans à venir ». L’extension du siège social doit notamment permettre de former le personnel mais aussi les clients. « Notre point fort, c’est notre service après-vente, et nous allons encore l’améliorer avec un système de caméra à 360° dans l’habitacle du tracteur qui permettra de dépanner nos clients à distance. »
Serein pour l’avenir, Jean-Maurice Mesnage veut se tourner vers les nouvelles technologies. « À nos 100 ans, nous avons fait des démonstrations de tracteurs autonomes. Nous travaillons déjà avec des systèmes de guidage par satellite. On a créé des métiers qu’on n’imaginait pas il y a 10 ans encore. »
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