L'association française pour l'éducation conductive est née de l'initiative de trois familles mayennaises, en 1998. Alors qu'elles avaient fait l'expérience de l'éducation conductive à Budapest pour leurs enfants atteints d'infirmité moteur cérébrale, elles ont voulu faire profiter d'autres familles françaises de cette méthode. L'association propose donc des stages sur chaque vacances scolaires, à la salle communale de La Bazoge-Montpinçon, près de Mayenne.
"La méthode a été mise au point par Andras Petö", explique Maud Fouillet, trésorière de l'Afpec. L'éducation conductive prend en compte les interférences de la motricité avec l'éducation quotidienne de l'enfant (jeux, alimentation, mouvements, apprentissages scolaires...).
"Des progrès considérables"
Et pour Maud Fouillet et son mari, Cédric, président de l'association, les progrès sont impressionnants.
La méthode, ils l'ont testée pour leur fils Naël, aujourd'hui âgé de 11 ans. "Lorsque nous l'avons adopté, il avait un an. Il était raide comme un bout de bois. Nous avons commencé l'éducation conductive à ses 3 ans. Aujourd'hui, il marche. Le rôle des parents est primordial. Ils doivent continuer de stimuler l'enfant entre chaque stage."
Les stages d'une semaine coûte 300 € par enfant. Une adhésion annuelle de 20 € est demandée. "Pour le reste à charge, l'association fonctionne avec des dons. On aimerait que d'autres enfants bénéficient de cette méthode. On veut que ça perdure car on voit des résultats", appelle Maud Fouillet. La prochaine session se déroulera du lundi 31 octobre au vendredi 4 novembre.
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