Les six compagnons et la quarantaine de bénévoles d’Emmaüs à Mayenne se sentent à l’étroit dans leurs locaux de la zone de la Peyennière, pourtant inaugurés en juin 2020.
"Un an après, ils étaient devenus trop petits", souligne Pierre-Yves Ledauphin, coordinateur de l’antenne.
Dans les 640 m2 de l’ancien Lidl dédiés à la vente d’objets récupérés, les marchandises s’entassent : vêtements, meubles, vaisselle, bric-à-brac, décoration…
Pour y remédier, l’association a décidé de faire construire un nouveau bâtiment de 300 m2 juste à côté du premier. Il servira notamment à exposer la vaisselle et le bric-à-brac.
Elle en profitera pour réaménager l’espace consacré au stockage des déchets, à l’extérieur, "pour éviter certaines manutentions".
Avant 2020, on pouvait déposer des objets dans un local route d’Ambrières, tenu par la communauté de Fougères (35). Mais elle ne disposait pas de surface de vente dans le Nord Mayenne.
Les communautés de Fougères et de Villiers-Charlemagne se sont regroupées pour ouvrir l’antenne de Mayenne. Elle a été "très vite autonome sur les marchandises", grâce aux dons récoltés sur le territoire, aux ramassages effectués à Mayenne et alentour, ainsi qu’aux apports des déchetteries.
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En revanche, le site n’accueille pas d’activité de réparation. "Il n’y a pas la place", explique Pierre-Yves Ledauphin.
"Nous recevons deux à trois bacs de vêtements par jour." Actuellement, les ramassages ont un peu diminué, mais c’est un retour à la normale.
Côté bénévoles, même si l’équipe s’est vite agrandie, de nouveaux bras sont toujours les bienvenus. "L’accueil est inconditionnel. Quelles que soient les capacités et la disponibilité, nous trouvons toujours des tâches pour les volontaires."
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