Découverte fin 2018 début 2019 au niveau de l’étang de Bondi, la tourbière du Ham dans le Nord Est de la Mayenne, « fait partie de celles qui ont un intérêt à être restaurées », affirme Hugo Moreau, chargé de mission à MNE (Mayenne Nature Environnement), coordonnateur des missions tourbières.
Un travail conjoint
Le conservatoire d’espaces naturels des pays de la Loire a lancé le programme régional d’actions en faveur des tourbières (PRAT) en 2016.
Des cessions d’inventaires ont été menées. En Mayenne, le projet est porté par MNE et le CPIE Mayenne Bas Maine.
Initialement les tourbières se trouvent principalement en montagne ou en Scandinavie.
Beaucoup ont été trouvées grâce à l’inventaire des mines de 1949, « à une époque où on manquait de combustibles ».
Études et Chantiers
La présence conjointe d’eau et de très peu d’éléments nutritifs, d’une alcalinité de l’eau assez forte, et en plus généralement une température assez fraîche, fait que les bactéries n’arrivent pas à digérer la matière organique qui s’accumule.
La tourbe c’est donc de la matière organique mal décomposée.
D’un montant de 4 000 €, les travaux du Ham, commencés le mardi 25 octobre 2022, sont financés pour moitié par la commune et l’autre moitié par le conservatoire d’espaces naturels.
C’est l’entreprise de réinsertion Études et Chantiers de Villaines-la-Juhel, qui pendant une quinzaine de jours, a la charge de rouvrir la tourbière d’une surface d’environ 500 m2, en abattant des arbres, « principalement aulnes et bouleaux ».
« Les élèves du lycée Rochefeuille se chargeront de la 2e phase qui consiste à déroncer et gratter la première couche de litière et de feuilles mortes pour retrouver de la tourbe et, boucher les drains. »
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Gros stock de carbone
En plus de leur intérêt patrimonial, les tourbières présentent un intérêt écologique :
Elles ont aussi une grosse importance pour l’eau : « Il faut imaginer que c’est une grosse éponge, dessous il y a une source, l’eau arrive mais à la place de repartir dans la rivière, elle reste stockée. »
Enfin, les tourbières ouvertes de la région accueillent une grande biodiversité telles que les sphaignes ou autres linaigrettes.
Réponse dans deux ou trois ans, « mais parfois ça peut aller plus vite et dès le printemps prochain ça peut être recolonisé ».
L’idée serait ensuite de valoriser cette tourbière : « On verra quels leviers seront actionnés ».
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