Ils ont été près de 130 à se rassembler dès 9h, ce jeudi 15 décembre 2022, aux abords de l'hôtel du Département à Laval (Mayenne), au sein duquel les élus sont réunis en session pendant deux jours. L'appel à la grève a été lancé par les syndicats CFDT Interco et CGT-CD53, afin de protester contre l'exclusion du Ségur de certains agents.
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"Nous sommes désœuvrés"
Christophe Goupil est éducateur spécialisé et bénéficie de la prime. Pour autant, il est venu manifester pour ses collègues : "La prime Ségur a été élargie au secteur médico-social début 2022 et aurait dû être appliquée en avril. Nous sommes désœuvrés car nous avons appris il y a 15 jours que des collègues n'ont pas été désignés alors qu'ils ont travaillé auprès du public comme nous pendant le Covid."
Il constate que cela peut créer des disparités au sein des services. "Avec l'inflation, le manque à vivre, cette prime aurait fait du bien au moral." Et de citer la filière administrative parmi les oubliés : "D'accord ils ne sont pas forcément en contact avec le public, mais ils œuvrent pour eux. Et puis il y a les managers, qui sont là pour nous soutenir mais ne l'ont pas non plus."
Olivier Richefou va écrire au ministre du Travail
Peu avant 11h, les grévistes ont pénétré dans les locaux du Conseil départemental, ce qui a entraîné une suspension de séance. Olivier Richefou, le président, a rencontré une quinzaine de représentants des manifestants, avec Nicole Bouillon. Il a argumenté que les textes du Ségur écartent des agents qui pourraient être autant bénéficiaires. Il va écrire au ministre du Travail pour qu’il modifie le décret plus en lien avec les métiers exercés dans les collectivités territoriales, et le rencontrera début janvier.
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