Jeudi 15 décembre, Denis Waleckx, directeur académique de l'éducation nationale, a adressé un courrier aux parents d'élèves les informant de la fermeture possible en raison de coupures d'électricité des établissements à la rentrée de janvier. Ce couac a obligé le Dasen à rétropédaler.
"Une lettre caduque"
Interprétant les propos du ministre de l’Éducation Pap N'Daye qui, il y a une dizaine de jours, avait annoncé la fermeture des établissements en cas de coupure d'électricité, le Dasen a exposé dans cette missive les conséquences de ce que le gouvernement appelle “délestage” : pas d’accueil périscolaire, pas de transport, pas de cantine. Une information qui a du inquiéter plus d'un parent, incapables de trouver une solution de repli.
Informer par des maires et des parents destinataires de ce courrier, le président de l'association des maires de France (AMF), Joël Balandraud regrette cette intervention : « C'est une interprétation un peu zélée des propos du ministre d'autant que le Dasen n'a aucune compétence dans l'accueil périscolaire, le transport ou la cantine». Et de rassurer les parents : « La lettre du Dasen est caduque. » Pour dire gentiment qu'elle est à classer à l'horizontale.
Et pour cause, les maires et les services de l’Éducation nationale vont se réunir lundi 19 décembre 2022 sous l'autorité du Préfet, pour mettre en place des mesures d'accueil. « En fonction des capacités des mairies, si coupure il y a, il y aura bien de l'accueil périscolaire, de la cantine et du transport scolaire. Ce n'est pas deux heures de délestage qui vont tout arrêter », conclut Joël Balandraud.
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