En recrutant Maxime Robin en mai dernier, le Stade lavallois a pris un nouveau virage dans sa quête du très haut niveau. Plus rien n’est laissé au hasard. Chaque action, passe ou déplacement de l’adversaire est scruté grâce aux données statistiques (la data) et à la vidéo.
L’homme de 32 ans originaire de Janzé (35) était commercial. Licencié pendant le Covid, il a décidé de se réorienter et a suivi une formation de data et une formation d’analyste vidéo.
Esseulé à son poste au Stade lavallois lors de son arrivée, celui qui a débuté au centre de formation d’Amiens travaille désormais avec deux autres analystes : Baptiste Hamon, stagiaire à l’année, et Maxime Muhieddine, ancien stagiaire au PSG.
Chaque semaine, le trio visionne quatre à cinq matchs entiers de leur adversaire.
Une télévision a d’ailleurs été installée dans le vestiaire. « Elle est utilisée quand l’entraîneur veut travailler quelque chose de spécifique », glisse Maxime. La vidéo est utilisée trois à cinq fois par semaine avec au minimum « un montage sur la partie offensive et défensive mais aussi sur les coups de pied arrêtés ».
L’apport des statistiques est aussi une plus-value lors de la préparation des matchs.
La data permet aussi de faciliter le recrutement et la sélection de différents profils de joueurs.
Sur le banc pendant le match
Lorsqu’il est arrivé à Laval, Maxime suivait les matchs des tribunes tout en étant en relation avec Anthony Corre, l’entraîneur des gardiens. Désormais, il profite de l’arrivée de deux collègues pour suivre le match depuis le banc.
À la mi-temps, Maxime rejoint l’équipe aux vestiaires.
En début de semaine suivante, une vidéo est réalisée pour revenir sur le match. Puis vient le temps pour Maxime et tout le staff de se focaliser sur la rencontre suivante.
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